samedi 20 décembre 2008

carnets sévères

Quel sera cette année le cadeau sévère et de M. Noël ? Surprise !

e. est impatient de le découvrir, de déballer les rubans du paquet qui déjà par leurs petits bruits sont des promesses de réjouissances...D'autant qu'une soirée épicée se profile entre les fêtes, histoire de digérer avec délicatesse...

vendredi 19 décembre 2008

Blogospection

Et un et deux et trois zéros. Trois messages sans commentaires. Cela sent un peu le flop, surtout pour le dernier qui appelait à une forme d'interactivité.
Cela pourrait donner envie d'annoncer le "clap de fin". Trois ans c'est peut-être une fin de cycle, on s'essoufle, il faudrait sans doute se renouveler davantage - au delà de la seule interface. Cela montre aussi que nos interventions sont plus décousues, faute de temps, et ne reflètent plus vraiment nos jeux bdsm qui sont de plus en plus espacés, faute de temps encore pour bien scénariser. M. notamment ne vient presque plus ici, trop occupée dans le réel, c'est surtout e. qui intervient ponctuellement. On se rend compte aussi que les liens tissés via ces correspondances maîtrisées sont irréguliers, puisque le réseau fort sympathique n'est composé que d'amis virtuels. Ce qui crée forcément moins de lien ou d'obligations.
Et puis on se ressaisit, on se dit que se prendre un flop (notamment pour le concours), ne doit pas tout de suite entraîner un clap. Ou peut-être juste sur les fesses de e., un peu trop susceptible et sensible. Que les amis de la blogosphère ont le droit d'être eux aussi débordés, qu'ils n'ont pas forcément le temps d'écrire un mot, et c'est leur droit. Qu'on peut aussi passer sur la pointe des pieds, apprécier un message, sans forcément laisser un commentaire. Cela nous arrive souvent chez les autres. C'est avant tout un espace de liberté ! Aucune contrainte, sans quoi autant retourner tout de suite dans la société réelle. Et puis on se dit qu'il ne faut pas se décourager, qu'il est des périodes plus ou moins fastes ou inspirées, et que la responsabilité nous incombe avant tout. Ce qui compte avant tout c'est d'être "Ensemble", quelles qu'en soient les formes, de ne pas tomber dans le repli sur soi. On va donc rebondir, rougir des fesses, féticher autour des bougies du 31, continuer la fête. Cela serait de mauvais goût de s'éclipser en cette période, et d'abaisser le rideau de toile de cette belle aventure. Donc M. et e. continuent (j'espère que M. trouvera plus de temps en 2009 pour venir ici), même s'ils ne publieront sans doute pas trop dans les jours à venir.
De très Joyeuses Fêtes à vous toutes et à vous tous !!! Le message est, une fois n'est pas coutume, sans illustration, pour souligner sa nature réflexive.

vendredi 5 décembre 2008

Concours fessetif

CONCOURS "PLUMES EN FÊTE"

Encore une boîte aux lettres pour lancer ce concours de fin d'année. Comme Dame, Lady, les Ecrits Pourpres récemment, et comme bien d'autres, nous proposons à nos lecteurs de se prêter à un petit jeu littéraire.

Une petite séquence nostalgie au passage : c'est ici.

Cela s'adresse à toutes nos lectrices et lecteurs, de passage, réguliers ou irréguliers, fidèles ou papillons, dominas ou dominos, soumises et soumis, masos, fétichistes, vanilles, muscades et cumins...

Il s'agit tout simplement de nous envoyer, avant le 24 décembre, cire rouge du net faisant foi, un texte libre composé autour de nos passions communes.

Peu de contraintes :

Le genre : Conte.

C'est de saison, laissez libre cours, de préférence, au rêve, à la fantasmagorie et libérez les lutins, gobelins et elfes malicieux qui sont en vous...

Personnages : Il doit y avoir au moins M. et e. dans l'histoire. Ils ne doivent pas nécessairement être les personnages principaux, notre ego sait se tenir. ;-)

Thèmes : fessée, bdsm, SM, fétichisme, correspondances, fête.

Longueur : 4 pages A4 maximum, format Word.

Pour le reste, c'est votre inspiration qui doit parler avant tout !

Nous choisirons trois textes, qui ne seront pas nécessairement "les plus beaux", mais qui, au moment de la lecture, nous parlerons particulièrement. Le jury est composé exclusivement de M. et e. C'est évidemment très subjectif. Ce n'est qu'un jeu en même temps.

Quels prix ? Les textes lauréats seront publiés ici, accompagnés de photos personnelles pour les illustrer. Enfin, nous essaierons de faire pour le mieux ! Ne soyez quand même pas trop dans la fantasmagorie, un peu de réalisme de temps en temps nous aidera ! ;-)

Remise des prix début 2009. Pour envoyer vos documents, aller sur la rubrique "nous joindre", en haut à gauche.

A bientôt ! Merci d'avance pour votre participation.

M. et e.

jeudi 4 décembre 2008

untitled

Lanières de soleil...

mercredi 3 décembre 2008

Serre-moi fort !

Une petite bulle de chaleur dans cette froidure avec cette installation végétale qui invite aux voyages et aux fantasmes...
Que de choses à faire avec ces plantes et ces barreaux : du body art tropical en perspective !

vendredi 28 novembre 2008

Scènes de Ménage

J'aime le ménage.
Cela en deviendrait presque un jeu. J'ai déjà évoqué ici l'éveil de cette curieuse passion. Cela ne s'arrange pas...
C'est tout d'abord une activité physique : inutile d'aller payer pour suer dans une salle de gym ou de mettre un short pour courir comme un lapin dans la forêt du coin. Tractions sous les meubles pour les jambes et les fessiers, coups de brosse et lever d'aspirateur pour les biceps, extension avec balais pour les épaules, c'est aussi complet que la natation : j'en sors toujours lessivé.
C'est également assez cérébral. En effet, tout cela demande de la méthode. Il s'agit de préparer son matériel, d'organiser un plan de la séance de nettoyage, il faut réfléchir au rangement qui suit, toujours rester attentif.
Tout cela ne manque pas, cerise sur la mousse de poussière, de poésie. On peut choisir une tenue glamour, gentiment sexy, tout en restant à l'aise - efficacité oblige - on peut faire quelques figures avec le tuyau-serpent de l'aspirateur, ou avec le torchon-danseur de meubles en meubles...Et évidemment porter de beaux gants en latex, pour certaines opérations de débouchage notamment.
Oui, décidément, j'aime le ménage. J'aime ainsi servir M. et la décharger de cette tâche qui ne lui sied pas. J'apprécie bien sûr l'inspection, qui, inévitablement suivra. Il manque toujours un petit quelque chose...Et comme c'est tout propre, mon délicat sens de l'hygiène ne s'offusquera pas d'être mis à nu au sol pour recevoir l'éventuelle correction, sans ménagement.
Dans la suite du précedent message, une idée, m'est venue - car l'esprit peut aussi vagabonder pendant cette activité.
Pourquoi ne pas organiser, en marge du salon des arts ménagers, un grand championnat national - pour commencer, soyons simples - des soumis(e)s-soubrettes, qui récompenserait celle ou celui qui tiendrait le plus longtemps en main torchons et plumeaux, pour astiquer...
Une sorte de marathon des poussières en quelque sorte. Mon record personnel est pour l'instant de 3H...Reste à trouver le terrain, un appartement-témoin, un parcours et un jury impartial.
Il y aurait évidemment, outre le chrono, comme pour le patinage artistique, des notes pour les exercices imposés et pour les figures libres.
Bon entraînement...
A vos balayettes !

mercredi 26 novembre 2008

e. talons

Actualité - Quelque peu éclipsé par les fessées à répétition entre Martine et Ségo, un événement singulier a retenu l'attention des amateurs de bizarreries entre mode, fétichisme et people un peu stupide.

Une manifestation très bête, et en même temps très rigolote, complètement dans l'air du temps : la première course française en talons hauts...Il ne ne nous appartient pas de juger cette discipline, un compte-rendu précis et croustillant se trouve ici.

Quid de l'image de la femme aujourd'hui ? Progrès ou régression ?

A méditer.

M. ne se serait pas abaissée à une telle compétition, mais elle aurait bien vu à la limite un e. travesti, aligner ses jambes de gazelle sur la ligne de départ. Maladroit comme il est, il se serait sans doute cassé quelque chose, le pauvre chou.

vendredi 21 novembre 2008

Pif, paf, pouf

Ce matin, tu es partie, toute de blanc vêtue.
J'ai rêvé, qu'à ton retour, on oserait enfin s'échapper pour entendre l'appel de la forêt.
Vert et blanc.
On arriverait dans une petit ferme, blottie entre deux collines, notre nouveau nid.
On avait décidé dans ce nouveau pays de toujours s'écrire de jolies lettres qu'on posterait dans la boîte rouge.
Vert, blanc, rouge.
Il ferait un peu froid, on mettrait des moufles et on irait boire des cafés en terrasse, près de la grande fontaine aux grenouilles jaunes.
Vert, blanc, rouge, noir, jaune.
Dans l'enveloppe, il y aurait toujours une surprise, un petit objet rigolo à monter, comme dans un Pif gadget pour les grands.
Vert, blanc, rouge, noir, jaune, couleur au choix.
Evidemment le soir, après la gymnastique, dans l'étable, tu me rosserais comme une bête. Tu me rendrais chèvre. J'aurais des bleus, même en jouant au dur à cuir(e)...
Vert, blanc, rouge, noir, jaune, couleur au choix, bleu et violet aussi.
Le matin , on irait se rafraîchir, tous les deux, à l'Université du lavoir. On prendrait des notes sur des carnets à dessin, au crayon gris.
Vert, blanc, rouge, noir, jaune, couleur au choix, bleu et violet, gris, blanc cassé...
Il faut que j'arrête de lire Doublez votre mémoire ! de Philippe Katerine.

mercredi 19 novembre 2008

Ecume du matin

"Homme libre, toujours tu chériras la mer" [...]
Envie de partir sur une barque, avec de longues cannes, et d'accoster sur une île lointaine et inconnue.
Là-bas nous serions nus, tu m'attacherais aux arbres noueux, tu chanterais et me fouetterais en dansant...
Tu me branlerais en riant, pour recueillir ma sève dans une noix de coco, que tu boirais comme une sauvage.
Puis nous dormirions, main dans la main, la tête dans les étoiles, et moi les fesses brûlantes massées par le sable.

jeudi 13 novembre 2008

Le plus simple appareil...

Quand M. laisse seul e., ce polisson ne peut s'empêcher de faire des bêtises, de s'amuser et d'utiliser l'appareil pour satisfaire ses penchants à l'exhibition.
J'aime ce jeu de miroirs, cette succession de lumières et d'ouvertures/fermetures qui créent une atmosphère mystérieuse aux multiples histoires possibles.
Et l'oeil , un peu curieux et coquin, peut chercher à deviner et à reconstituer le puzzle du corps alangui qui s'abandonne avec complicité et bienveillance aux regards amis et inconnus...

dimanche 9 novembre 2008

La grange aux orties

Il est des lieux, au détour d'un chemin de vacances, que l'on rêve et s'invente. Un peu transi dans ce pays de châteaux, où le climat est plus rude que dans son sud d'adoption, e. tremble devant ce potager et cette grande grange-donjon... Le temps nuageux, de saison, prête à la divagation mystérieuse, aux fantasmes de potager... Ces étranges plantes, jetées dans un grand chaudron de cuivre, semblent faites pour qu'une dominasorcière griffue, y trempe orties et martinets... Mais lle majestueux toit titille aussi l'imagination nuageuse d'un e. lamartinien. Que trouvera M., si d'aventure elle passe par les étranges ouvertures du corps de ferme ? Une exposition d'accessoires rustiques, pour corriger les badauds ? Une réunion d'adeptes des fessées moyennageuses ? Un colloque d'agronomes fétichistes ?

samedi 8 novembre 2008

Les bottes et la cravache

Retour du soleil dans le Sud... Belle journée, M. ravie s'offre une paire de bottes. Petite séance de pose à la maison pour habituer le pied... Elles sont confortables et s'entendent très bien avec Miss Cravache, émoustillée à l'idée de bientôt reprendre du service ! Elle en tremble d'émotion...

vendredi 7 novembre 2008

fessées et rythmes d'automne...

C'est l'automne, et son lot de pluies diluviennes, la nuit qui tombe tôt, le boulot...bref, comme souvent, de façon chronique, M. et e. sont débordés.
Plus le temps de faire de longs messages, m. qui est de plus en plus adorable, mais aussi de plus en plus active, les grand-mères qui ne sont pas sur place (grrrr). C'est parfois chaud.
Mais c'est dans ces circonstances dignes d'un rock'n'roll du quotidien, que les liens tissés montrent leur solidité, que la force des sentiments, malgré les difficultés, l'emporte sur tout le reste. M. et e. débordés, ne s'en aiment que davantage.
Et comme qui aime bien châtie bien, M. prend le le temps quand même ,à l'occasion, bien qu'elle soit aussi débordée dans ce rôle, d'une petite fessée d'automne...
M. est heureuse du résultat : pour une fois la photo n'estompe pas trop les marques. Le temps de constater par la même occasion que e. a perdu quelques grammes. Un programme de remplumage est de circonstance !

mercredi 22 octobre 2008

Culotte d'automne

Porter les couleurs de sa Maîtresse, être toujours en éveil pour Elle et avec Elle, savoir se montrer culotté quand il le faut, accepter de se déculotter quand il le faut aussi, s'offrir et souffrir, ne pas ergoter quand elle ordonne, ne pas se la jouer poète quand cela barde, se maintenir en formes pour lui plaire, ne pas trop se faire mousser, mettre en lumière et sublimer la part obscure de nous-mêmes, chanter pour accompagner la mélodie de la cravache qui écrit sa partition sur nos feuillesses blanches, se lever le matin pour écrire quand les oiseaux dorment encore et quand les rêves jouent avec le petit matin en devenir.
e. d'automne,en pleine mue.

samedi 11 octobre 2008

e. majuscule

Hier, c'était l'anniversaire de e. Comme il dit, une bougie de plus aux couleurs de l'été indien...
L'occasion pour M. de venir ici crier haut et fort que je l'M.
Hier nous avons soufflé les bougies ensemble. Mais la fête n'est pas terminée ! Reste à compter les coups, oups, les années pour mettre le feu au calendrier...
Gare à vous, jeune homme !
M.

mercredi 8 octobre 2008

Belle-fesse penseuse

Dans quelques jours, c'est une date importante pour e. Une bougie supplémentaire aux belles couleurs de l'été indien.

M., en pleine réflexion, cherche L' idée ,originale et de saison si possible, pour scénario gratiné avec punitions raffinées, atmosphère et costume de circonstances afin de fêter dignement et sévèrement cet événement.

Toutes les suggestions sont les bienvenues.

jeudi 2 octobre 2008

Pieds de page (2)

Cela vous a des petits airs de bohème germanopratine, mais il s'agit en fait d'une capture d'un de nos festivals d'automne préférés...en province.

Ou comment marier amour de la littérature et adoration des pieds bien chaussés (e. a un faible pour les bicolores rétro).

De quoi rendre complètement toqué !

mercredi 1 octobre 2008

Pieds de page

Pour amateurs de fétichisme littéraire, ces charmantes bottes et ces délicats escarpins ... Une découverte magique à l'occasion d'une de nos escapades urbaines. A suivre...

jeudi 25 septembre 2008

M. agicienne

M. en ce début d'automne ne cesse de muter, et de plus en plus se transforme en Domina des champs, Elfe sévère des forêts, cherchant en tout lieu les formules magiques qui lui permettront d'emprisonner e., livré à son bon plaisir....

Vous êtes ma vénérée M. agicienne, je rêve de mijoter délicatement, nu dans votre chaudron, pieds et poings liés, livré aux folies de vos potions sévères....

M. et e. saison automne-hiver s'annonce sous le signe de la fantasmagorie...

lundi 22 septembre 2008

Fée bottée

Point météo.

C'est l'automne...même dans le Sud. ;-)

Quelle belle saison, M. et e. adorent.

Il est temps de ressortir bottes, k-way et chapeaux pour partir en promenade.

Dans la forêt, elfes et fées fesseuses attendent, en embuscade, pour nous prendre au piège de leurs filets de pluie....

jeudi 18 septembre 2008

Votez et fouettez !

En suivant les pas de Lady DvL, c'est l'occasion, à l'approche de l'automne de sortir un petit souvenir hors concours.
Si vous n'avez pas encore fait votre devoir civique, vous pouvez voter jusqu'à lundi prochain minuit, marque de la cravache faisant foi. C'est ici !

vendredi 12 septembre 2008

Fier de ma Reine

Ma Reine, je serai ce soir votre flibustier, le bandit filou de vos bas et de vos hauts ; des pieds à la tête, votre adorateur frémissant...

Gorgé de sève, je dois ce soir venir vous honorer avec art, pour faire fuser ensemble la petite musique de nos sens survoltés...Larron fripon sous vos jupons froissés, je vous harponne.

Festival d'odeurs et de sons, festin pour nos papilles, pupilles en papillon, fugue des mains exploratices...

Folâtrer sur votre corps, vous frôler, vous faire frissonner comme dans une chanson de Marianne Faithfull.

J'allais sous les draps, M. ! "et j'étais ton féal".

Je suis le serviteur de vos désirs, obéissant avec délice à vos caprices comme à vos sévices...féérie.

dimanche 7 septembre 2008

Ma Reine, jour et nuit.

C'est ma Reine que je fête aujourd'hui.
Reine de jour, elle sait être sensuelle, câline et attentionnée. Reine de nuit, féline et mutine, elle peut devenir très sévère, intraitable et exigeante. J'aime ses multiples facettes, ses masques et ses jeux de piste déroutants.
En cette fin d'été, la luminosité du couchant commence de la transformer. Elle aiguise et entraîne badines et cravaches qui tournoient à vide dans l'air. Elle tisse sa toile. Elle peaufine le scénario de mes tourments annoncés.
Sans même avoir le temps de crier, un soir, je vais tomber dans son filet étoilé...
Et je pleurerai, de joie et de douleur mêlés.
Ma Reine, ne me ménagez pas, exigez de moi le meilleur, notre Amour ne saurait tolérer aucune négligence.
Ma Reine, je suis votre dévoué serviteur.
e.

vendredi 5 septembre 2008

Anatomes crochus

Cela bouge du côté de la rentrée littéraire sur la blogosphère bdsm !

Comme chaque année la reprise révèle de belles surprises., dont voici, entre autres quelques premiers extraits.

A commencer par un ingénieux et palpitant CONCOURS :

Si ce n'est déjà fait, allez-vite voter et vous inscrire du côté de chez Dame. Vous y trouverez forcément votre compte, d'un côté comme de l'autre. Dépêchez-vous il ne vous reste que quelques heures - jusqu'à ce soir minuit pour voter. Ce concours c'est vraiment le pied.

En écho à l'art de la photographie, le septième art n'est pas en reste. Il se passe toujours des choses, côté culture, chez bricabrac. Elle nous met l'eau à la bouche, et le reste, en chroniqueuse curieuse et vigilante à la Mostra. Sa critique du dernier Schroeder donne très envie !

Côté Histoire, il faut aller faire un tour dans la machine à remonter le temps de Lady_DvL: on y apprend de passionnantes choses sur les différentes conditions serviles en Egypte et Rome antiques...

A suivre...

mercredi 3 septembre 2008

Blanche de Fustige

Après M., c'est au tour de e. de s'exposer. Nous poursuivons nos pages d'anatomie.
A chaque reprise, M. programme une session sévère de châtiments bien dosés, afin de mettre immédiatement son e. sur le bon chemin. C'est aussi l'occasion de rectifier le tir après une plus grande souplesse estivale. Eviter que le cul-blanc ne devienne trop blanc-bec.
M. aime bien annoncer cette cérémonie punitive, en restant délibérément floue sur le moment de l'éxécution. Elle en profite pour entretenir le désir et les cheveux blancs d'un e. anxieux par des petites séances éphémères de milking au lever. Tempête de neige différée. M. période blanche. Pile et face. Facéties face aux fesses. Effacer et fesser au white spirit.
Elle contemple les demi-lunes laiteuses, se réjouissant à l'avance de l'instant où elle décidera de mettre un peu de couleur sur cette toile vierge, en variant les spectres. M. aime les contrastes. Commencer par battre les oeufs en neige pour obtenir un joli blanc cassé, puis rosir légèrement avec des petits bruits blancs, rougir, voire violacer...Pour l'instant simplement regarder la colonne de Buren et continuer de faire attendre.
(A SUIVRE)

lundi 1 septembre 2008

Aux pieds de M.

Après nos longues marches estivales, il est temps de se poser un peu. et de reposer nos pieds.

Enfin, surtout ceux, précieux, de M., cela va de soi.

Nous retrouvons, qui plus est, après quelques travaux réalisés par un e. de plus en plus bricoleur, un bureau tout neuf. Nos ordinateurs sont opérationnels.

Ambiance frémissante, avec ce je ne sais quoi d'indéfinissable dans l'air de septembre. Les martinets sont partis depuis plusieurs semaines, mais badines et fouets tressés sont prêts à prendre la relève.

L'occasion de démarrer cette reprise en fanfare, avec, nous l'espérons de belles vendanges à venir !

lundi 18 août 2008

Jeu d'été

Suite de nos promenades estivales. Même sous un soleil de plomb, il est bon de savoir lever les yeux pour découvrir des perles d'architecture. Ces dernières se déposent dans le lit de notre imagination et nourrissent des scenarii au parfum libertin...

Petit jeu sm de difficulté progressive pour nos lecteurs :

1) Que peut-on relever d'insolite sur cet image ?

2) Quels peuvent être les usages de ce bal-con ?

3) Dans quelle ville se trouve cet hôtel particulier ?

4) Quelle sanction M. va-t-elle infliger à e. pour le punir de cette distraction coquine ?

dimanche 17 août 2008

Carte patrimoine

Au fil de nos promenades estivales, cette petite découverte dans une jolie cité haut perchée...
De quoi laisser l'esprit, et le reste vagabonder, pour un séduisant voyage dans le temps, une fois cette porte passée...
Ordre ou invitation, e. est prêt à s'éxécuter !

jeudi 31 juillet 2008

La porte aux MétamorphoseS

Cette porte est une magnifique machine à remonter le temps et à tricoter les songes...
Un passage par les Annés Folles, puis par le XVIIIe, chers à M. et e., pour faire étape dans une charmante et fortifiée cité médiévale.
Dentelle et Satin, cheminant dans la fraîcheur d'un petit matin en montagne, croisent soudain Cuir et Chaîne.
M., reçoit d'un mystérieux messager un coffre, où elle découvre statuettes, bottes, gants, et long fouets tressés sur mesure.
Tout en caressant les lanières de ses nouveaux présents, elle observe les dernières étoiles qui s'étirent dans le ciel.
Foin des fessées avec fioritures, des fouettées aux falbalas, administrées avec soin dans les boudoirs de l'hiver...
C'est d'authenticité, d'austérité, de sobriété dont elle a envie désormais cet été.
De bonnes corrections qui claquent et qui calment, qui marquent le corps et l'esprit, qui déchirent l'aube silencieuse.
e. en pénitence aux oubliettes, tout ensommeillé, encore loin de tout cela, rêve d'un café corsé et d'une bonne baguette de pain chaud...

samedi 26 juillet 2008

Carte cochon

Notre Voyage aux Pyrénées : nous n'avons pas croisé l'Ours mais cette superbe fontaine...qui donne envie de se désaltérer, mais aussi de faire des cochonneries, de grosses cochonneries, toute la nuit, jusqu'à plus soif.

Une petite pause fraîcheur, avant les nouvelles étapes du joyeux périple estival de M. et e.

(A SUIVRE...)

mercredi 9 juillet 2008

Chambre avec vue

M. et e. prennent leurs quartiers d'été, direction leur donjon de vacances...
A bientôt pour des cartes postales envoyées de nos étapes.

Bonnes vacances à tous,

M. et e.

dimanche 6 juillet 2008

Sous les ponts d'Avignon

Diamant noir de la littérature érotique du XVIIIe siècle , Thérèse philosophe, le plus souvent attribué à Boyer d'Argens, est au programme du festival d'Avignon cette année. A ne pas manquer demain à 19H et à suivre ici pour tous ceux qui sont out du in ou du off :
Que le souffle d'un mistral libertin flagelle nos corps et nos esprits !
C'était la minute culture de e.

samedi 28 juin 2008

Plage SM

Vu sur une baraque de chantier, cette annonce pour une entreprise de constructions modulaires.
Aussitôt l'image capturée, je me suis empressé de faire une recherche sur cette commune et l'origine du nom.
Première interprétation, au Moyen Âge, le seigneur de Mollerie, prisonnier de celui d'Ambois, tournait la meule de son vainqueur : "meunier captif", d'où le terme de "Mouilleron-le-Captif". L'explication linguistique, comme souvent, paraît plus juste : le nom du village viendrait du terme "Mollerie" signifiant terres molles, humides.
Evidemment tout cela ne me satisfait pas complètement, et j'imagine une troisième option :
En ces temps de premières chaleurs, sur une plage - naturiste ?-, ou au bord d'une rivière, M. a décidé d'attacher e., prisonnier d'un arbre ou d'un buisson. Il ne porte qu'un petit slip blanc et de l'écran total. Pendant ce temps, sourde aux appels à la clémence de l'infortuné, M. part faire une promenade dans la pinède voisine.
Au retour de M., évidemment e. avait mouillé son slip. La sanction, comme à chaque fois, fut immédiate : déculotté, il subit le fouet jusqu'aux premières larmes.
D'où l'expression : Si Domina attache trop longtemps son soumis, alors mouilleron le Captif.
PS : je dois préciser que le superbe récit de Mélie et les épisodes de la rubrique Intermède de Dame , n'ont pas été sans inspirer ce message.

mercredi 25 juin 2008

Perdre pied

Les pieds de M. sont beaux ainsi lacés. D'humeur spartiate, ils avancent, lentement mais sûrement, sur les tomettes, hérauts d'une nouvelle punition annoncée.

Ils viennent tout d'abord réclamer l'offrande du vernis, cérémonie où e. doit habiller les ongles d'une chaude et stimulante couleur.

Puis vient le temps où soeur main, vêtue aussi de cuir, sort ses lanières et bat la mesure sur les parties exposées de e. qui, peu fier, en oublie toute retenue et en remue les arpions de douleur....

C'est seulement, après, peut-être, l'orgueil dans les talons, qu'il pourra déposer sa liqueur comme une offrande pédiluve...

mardi 17 juin 2008

Bac à soufre

Hier, c'était la philo. M. m'a ordonné de m'y coller ce matin, en traitant un des sujets au choix. Le choix n'a pas été difficile et s'est porté sur un devoir de la série ES :

"Peut-on désirer sans souffrir ?".

Le traitement n'est pas pour autant coton, il a fallu rassembler quelques notions un peu lointaines.

Je commencerais par une définition du désir : tendre consciemment vers ce que l'on aimerait posséder. Puis par celle de souffrir, transitif ou intransitif, supporter quelque chose de pénible (de "sufferire" et "ferre" = porter) et par extension éprouver une souffrance, des douleurs physiques ou morales. En opérant une distinction, sur laquelle je reviendrai, entre souffrance et douleur, je suis en option bdsm, on ne se refait pas.

Dans une première partie, je parlerais du désir comme manque. On désire ce qu'on n'a pas - un étui pénien par exemple. Le désir en soi est insatisfaction. Le désir désire ce qu'il n'a pas, il est donc hanté par la mort. Eros et Thanatos, le couple classique. Il faut faire ici référence aux classiques, les stoïciens et les épicuriens, et Platon qui dans Le Banquet évoque les effets néfastes de ce manque. L'objectif étant d'atteindre l'ataraxie, l'extinction des désirs, pour éviter de souffrir. Le philosophe étant une sorte de Superman, susceptible à force de raison et de méditation d'y arriver avant les autres. On pourrait aussi évoquer les mystiques, occidentaux ou orientaux. Tao, zen, Bouddha notamment invitent à lutter contre le désir de posséder, le désir d'être puissant, qui ne peut que générer la souffrance de la perte ou de l'échec. Pour ne pas souffrir, il faut donc se détacher du monde. Eviter le bondage donc. Par contre les verges, en vogue chez les antiques, me paraissent indispensables pour dresser ainsi à l'ascétisme, comme à Sparte. Notons cependant que dans ce cas de figure, et chez Platon, une confusion s'établit souvent entre besoin et désir. Le besoin est d'origine naturelle. Il est souvent physique, c'est la pulsion animale qui nous anime. Alors que le désir est davantage psychologique. Il témoigne de notre liberté, dans sa formulation et dans son renouvellement. Le besoin s'abolit dans la satisfaction, et génère d'autres besoins (ressort qu'utilise notre société de consommation et de publicité) alors que le désir n'est jamais satisfait.

Au-delà de la souffrance, le désir du désir n'est-il pas avant tout le plaisir ? Qu'espère le sujet désirant, sinon de désirer toujours, de ne jamais en finir avec la satisfaction, source de vie ? Le désir est alors perçu comme une puissance. Et Spinoza arrive, ici, contre Platon. Le désir est l'essence de l'homme pour le philosophe hollandais. Le désir précède et donc instaure la valeur de son objet. Ainsi, je pose un soumis-maso, qui désire une cravache ou une badine. Il ne désire pas ces deux objets parce qu'ils sont bons, mais parce qu'il les désire. De même pour le fétichiste qui fantasme sur une paire de collants portés par sa Maîtresse : les collants, un peu sales, ne sont pas en eux-mêmes bons. C'est le désir, un peu fou, d'être relié à sa Maitresse, en portant par exemple en baillon cet objet qui lui donne sa valeur. Nous jugeons bons, cravache, badine et collants, parce qu'ils nous apportent la puissance d'exister. C'est la puissance de vie, ou conatus, chère à Spinoza. Et dans conatus il y a (...), et dans Spinoza il y a (...). Ce qui rend le système des plus sympathiques. Dans la même veine, le désir est un moteur par son caractère subversif. Le désir peut refuser ce qui lui est donné, s'insurger contre l'ordre et la valeur que l'on tente de lui imposer. C'est de lui que jaillissent les utopies. Ainsi de nos jeux, toujours en décalage, qui scénarisent, créent de nouveaux codes anticonformistes. Le désir est révolutionnaire, comme le montre Deleuze. Qui d'ailleurs a publié une édition critique de La Vénus à la fourrure de Sacher-Masoch.

Une troisième partie est-elle possible ? Elle commencerait par distinguer désir et désir, et introduire la notion de volonté qui peut contrôler les désirs dont la satisfaction dépend de nous. La volonté nous permettrait de canaliser nos désirs, et vus qu' a priori on désire plutôt la joie que la peine, le désir serait alors non pas écarté mais gouverné par la raison. "Sois sage, ô ma Douleur, et tiens toi plus tranquille" nous dit le poète. Ainsi un soumis, soumis à des crises priapiques, témoignant d'un désir inconsidéré pour sa Maîtresse, pourrait être calmé par plusieurs méthodes : le port de la cage de chasteté pendant quelques jours, une douche très froide sur ses parties intimes tous les matins, ou une petite séance quotidienne de milking à la sauce Tao. Cela conduirait donc à une sorte de désir raisonnable, et de souffrance contrôlée. Mais la notion de souffrance est ambiguë. La souffrance psychique est toujours désagréable, une souffrance physique gênante est aussi à bannir. Il n'en est pas de même de la douleur, qui peut être recherchée, voulue par le(la) masochiste avec la complicité de sa Maîtresse (ou de son Maître). Le désir devient alors désir de souffrance-douleur. Le plaisir est dans la douleur, qui est recherchée. C'est notre univers bdsm.

On ne peut donc désirer sans souffrir mais on peut aimer souffrir, prendre du plaisir dans un désir de douleur, dans un monde d'imagination et de fantasmes qui génère sans cesse de nouveaux jeux, consentants, qui apportent le bonheur d'un désir qui commence à satisfaire un désir qu'on imagine pouvoir durer toujours.

PS : Ceci ne saurait en aucun cas constituer un corrigé académique, ces lignes très libres sont un exercice de style. J'espère néanmoins l'indulgence du jury pour ma contribution...

samedi 14 juin 2008

blog ent.rénové, beaucoup de charme, idéal couple amoureux

Impression étrange de revenir d'un long voyage et de rester un peu surprise une fois la porte poussée... Bref coup d'oeil circulaire, c'est bien là... Mais quel changement !

Les meubles ont été poussés, les murs repeints, la déco modernisée. C'est grand, chez M&e !!!

Il faut que je pose mes valises, que je m'installe tranquillement. Pourquoi pas un bon bain ? C'est sûr, c'est un peu-beaucoup ma faute. Débordée, toujours en train de courir, j'ai un peu trop négligé nos Correspondances. Les araignées commençaient à y installer leur toile, e. m'avait bien mise en garde... Rien n'y a fait... Allers et venues sur la pointe des pieds, comme dans une résidence secondaire un peu trop lointaine ; juste le temps d'ouvrir les volets et d'aérer un peu...

Mais e. est un bon soumis, prévenant, attentif. En silence, dans une relative solitude, il est venu faire vivre notre maison. Il s'est même lancé dans des petits travaux de rafraîchissement, comme on dit. Un coup de peinture, quelques modifications dans la décoration, presque rien, mais de quoi surprendre M. et accueillir de manière festive son retour...

Délicieux moment que ce petit bain passé à contempler notre si belle maison... Me voilà de retour !

M.

dimanche 8 juin 2008

Contre tes pieds

Cela ne s'est pas passé comme prévu...cela ne se passe jamais comme prévu. Ce qui est drôle, c'est que je ne peux pas vérifier si M. a lu le message précédent, et si la dérouillée d'hier soir correspond de sa part à une volonté de contre-pied. A contre-poil.
Point de tenue sport, mais le chemisier-cravate de la correction classe, à l'anglaise.
Pattie Smith, Horses, en rythme d'accompagnement. Aucune allusion aux scenarii ébauchés. La sanction est tombée, sèchement, sans cotillons, suite à un retard dans une petite course que je devais accomplir. Huit minutes de dépassement m'ont valu un nombre de coups de cravache en conséquence (selon un coefficient multiplicateur déterminé par M. et que je laisse en pointillés par esprit de suggestion et de sujétion).
J'ai donc dégusté, comme il se doit. J'en sens encore un peu les effets ce soir, en écrivant ces lignes, assis à mon bureau. Ce n'était cependant pas la volée de haut vol, le redressage hypersévère annoncé.
Simple prologue, mesure de clémence, envie de jouer et de détourner ?

mercredi 4 juin 2008

rossée du soir

Comme premier châtiment, cette page d'écriture, confession d'un e., penaud, venant présenter ses humbles excuses. Hier soir, j'ai fait une petite crise. Une de ces rébellions ridicule de e., un peu fatigué et susceptible qui conteste les recommandations et décisions de M. J'en ai fait tomber mon tablier et j'ai jeté à terre, rageur, le gant avec lequel je portais un plat. J'ai même haussé la voix, fait rare. M. sur le coup est restée très calme, m'a raisonné, a cherché à comprendre les raisons de ma colère. La punition différée et réfléchie n'en sera que plus terrible. Elle m'a demandé d'exposer ici les instruments susceptibles de servir à ma correction. Ainsi que ma culotte blanche de cérémonie. Et de préciser toutes les composantes de la pièce de théâtre à venir, dont je serai l'infortuné acteur. Pour me rendre honteux, et anxieux à l'idée de la rossée qui se prépare. Elle choisira elle-même un des trois, celui qui se prêtera mieux au redressage. La badine souple et vive, qui tombe très vite, la cravache plus lente mais d'une morsure plus profonde, ou bien ce fouet maniable qui distribue sans ménagement des coups secs. Elle écoutera également les suggestions des lecteurs qui peuvent proposer et participer au forum de cette fouettée publique dont chaque moment, avant, pendant, après sera mis en scène. Une sorte de fessée participative en quelque sorte. Le nombre de coups ne me sera révélé qu'au dernier moment. Je ne sais encore si je serai pieds et mains liés, sans défense, ou libre de me débattre, mais au risque d'augmenter la dose à chaque dérobade. Autre ingrédient, non négligeable, le nombre de jours d'abstinence. Délicieuse et douloureuse retenue qui doit aussi être fixée par M. Trois jours ? Une semaine...Plus ? Je n'ai le droit de choisir que deux éléments : la tenue de M. et la musique d'accompagnement. Dans la famille spankrockeuse, à l'aise dans ses mouvements, je demande la version petit débardeur moulant entre Marcel et Lara Croft, short en jean, Doc Martens (l'idée vient de ce ) et chaussettes jusqu'aux genoux, foulard sur la tête pour rajouter une touche pirate qui fustige le capitaine ligoté au grand Mât. Pour la Mélodie du whip et du clac, j'avoue hésiter entre deux modes : un petit morceau Moderato cantabile, plutôt classique, voire romantique. Genre Chopin. Ou quelque chose de plus remuant, façon Björk, White Stripes ou Gossip... Allez finalement je choisis un compromis. Quelque chose de Folk. Cat power : The greatest. Enfin une dernière incertitude, le jour F. Cette variable m'échappe totalement, ce qui doit me permettre de rester constamment aux aguets. Demain ? Après-demain ? Ce week-end ? En attendant de connaître les réponses à toutes ces questions, je représente à M. mes regrets les plus contrits. Pardon mon Amour, je vous Aime. Je mérite ce qui m'attend.

mardi 3 juin 2008

Burlat

Celles et ceux qui aiment la légéreté et les cerises se reconnaîtront.

Merci à M. pour ce délicieux clafoutis, délicieusement fourré, qui a ravi ce gourmand de e.

Comme toute récompense, dans un souci d'équilibre cher à l'éthique de M., annonce une punition à venir ; je prépare psychologiquement mes demi-lunes à l'idée de devenir griottes

C'est e. qui risque prochainement de s'en trouver tout guignolet.

vendredi 30 mai 2008

La dîme enchantée

Je sens la sève-taille s'élever, je vois le désir des signes prêt à bondir, j'entend glisser un baiser sur l'écorce furieuse.

J'abandonne sapience et vertu pour laisser s'exprimer mon dard babillard. Moi, slip blanc aux genoux, agenouillé ; Vous, Louve gourmande, ondulant dans vos Soies premières. Le moment approche doucement. La Fermière Générale se prépare pour venir lever l'Impôt, stimulant le corvéable d'ne petite danse de la redevance.

J'ai envie d'être à la hauteur de notre rituelle et tribale traite de début du mois, où au moins trois fois dans la nuit, étouffant mes cris, je dois faire jaillir la preuve diaphane et épaisse de mon Amour M. à jus cul e.

mardi 27 mai 2008

Mise en bouche

Vous m'avez mise en appétit avec vos histoires de clafoutis aux cerises et de crêpes... Je cours mettre mon tablier et prendre ma spatule en bois. La grande, celle qui est bien large, et idéale pour vous remuer, pardon pour remuer la sauce. Un fouet pour monter vos oeufs en neige, un pilon pour attendrir vos chairs, et un rouleau de ficelle pour maintenir mon joli rôti... La cuisine est un art mais pour moi c'est surtout un jeu. Le marmiton est cul-nu derrière son fourneau, la mayonnaise prend et la glace fond... Vite ! A table avant que le soufflé ne retombe ! M.

dimanche 25 mai 2008

M. couture

Bonne fête M. chérie. Merci pour tout ce que tu fais pour moi.
m. qui t'Aime.

Grues et Menhirs

Changement d'ambiance, à l'occasion d'un petit week-end en solo pour e., laissé à lui-même au bout des terres. Quelques clichés capturés lors d'une promenade matinale, le visage fouetté par les vents d'Ouest et rafraîchi par le petit crachin. Je suis sensible à la poésie des ports, surtout lorsqu'ils sont vêtus d'un manteau de grisaille. Et je laisse mes désirs vagabonder en contemplant, un peu médusé, ces impressionnantes grues et cette inquiétante aire de carénage pouvant suggérer des séances musclées...Reste à prendre le large, pour rejoindre M. sur une autre rive, lui présenter les cordes de la soumission et soulever mon caban pour recevoir la Fessée de retour...Vous m'avez manqué mon Amour, j'ai rêvé, inconscient, du réveil de ma pirate aux bottes et à la Cravache Noire, qui me retournerait comme une crêpe et transformerait mes demi-lunes en clafouti aux cerises.
Et je profite de ce jour de sagesse, pour vous souhaiter, avec m. la plus belle des Fêtes des Mamans.

jeudi 8 mai 2008

Figure de proue

Les chaînes barrent votre torse et vous entravent à ma proue,

vous roulez, vous tanguez sous la divine houle,

gémissez et pleurez sous le fouet des vagues.

Cruelle traversée pour marin égaré,

nous longeons lentement la brune péninsule,

cap au nord, tout là-bas, vers cette île de l'île,

que depuis toujours lèchent ces langues de sel.

Contre vents et marées, tu luttes et t'arc-boutes,

jusqu'à ce que, lassée par ce jouet mignon,

sur la grève, enfin, mes ondes t'abandonnent...

(C'est aujourd'hui la saint Désiré...)

M.

mercredi 7 mai 2008

flagellu

Existe-t-il plus beau Donjon ?
Souvenir corsé du cap Corse, doigt sublime et impérieux pointé sur la Grande Bleue, où nous fûmes fouettés par le libeccio et le Myrthe...
Bon anniversaire mon Amour.

mercredi 30 avril 2008

cap sm

J'aime beaucoup cette image...poésie du paysage, horizon bleu azur...invitation au voyage.

La richesse symbolique est assez grande pour un e.

Que choisir ? J'hésite.

La balustrade du premier plan ?

Les cactées dressés vers le ciel ?

L'étonnante grue rouge ?

La digue et son phare ?

Demain nous partons quelques jours avec m. sur une belle et sauvage île, pour fêter l'aniversaire de M.

samedi 26 avril 2008

biblio sm

Non, e. n'est pas noyé sous l'enduit de rebouchage, ni incapable de s'asseoir devant l'écran, suite à une correction à la truelle.

Le bricolage a été laissé provisoirement de côté. Les changements de braquet sont difficiles, et nous sommes pour l'instant immergés dans autre chose.

Il reste cependant un chantier que e. doit mener dans un avenir proche : le rangement de notre bibliothèque. La classification y est pour le moins anarchique, mélangeant genres et formats au gré des déclassements successifs.

Les livres "philosophiques" ont été il y a peu relegués au dernier étage, dit des Enfers, pour des raisons pratiques (le regard indiscret et de plus en plus dubitatif de certains amis vanille au fur et à mesure de l'augmentation du rayon concerné, et la débrouillardise de m. la petite canaille qui ne se contente pas de ses livres et adore piocher dans ceux de ses parents.).

Il reste cependant quelques ouvrages égarés dans les rayons du milieu...e. est d'une distraction...

mardi 15 avril 2008

brico, sm et déco suite

Suite des petits travaux de e...
Installer ces étagères dans la cuisine ne constitue pas un exploit...les conséquences pratiques sont néanmoins appréciables.
Mais le plus émouvant est de pouvoir ensuite exposer ces charmants mugs, parfaits pour un café ou un thé corsés...

jeudi 10 avril 2008

Brico, sm et décoration

Le coin du bricoleur...
Les lecteurs ont sans doute remarqué que la maison de M. et e. était plutôt de style ancien, avec quelques pièces toujours dans leur "jus"...

Sensibles au charme début de siècle, M. et e. n'ont pas songé tout de suite à aménager leur espace quotidien. Il faut dire que e. n'est pas très bricoleur.

C'est en train de changer. Sous le contrôle de sa contreMaîtresse, il a revêtu une salopette, acheté quelques truelles et entreprend de refaire une pièce - il faut commencer avec des objectifs réalistes...

Il s'agit de l'atelier-bureau, une ancienne cuisine, adorable avec son vieil évier en pierre...mais un peu cassée.

Il s'agit d'en modifier l'agencement pour organiser un vrai bureau...

e. est prêt à relever le défi. Et que cela enduise, rebouche, fore, perce...

Il est très motivé depuis que M. lui a promis que dans les plans de la pièce on établirait un vrai coin avec bonnet d'âne.

L'évolution du chantier ici...cela risque quand même de prendre un certain temps, e. est un grand débutant en la matière.