samedi 31 décembre 2005

Meilleurs voeux de M.

Meilleurs voeux de e. !

Rêve de Réveillon !

Hier soir, ce fut notre petit réveillon à deux... Je vous ai attaché au pilier qui constitue le centre, le clou de l'appartement (j'ai failli écrire notre appartement). e. cloué au pilori e. livré à ma merci... Vos yeux étaient bandés et vos mains attachées, Sur votre postérieur dénudé, le battoir s'abattait en cadence, Au rythme de la musique, Endiablée ! Sur vos fesses écarlates, j'ai inscrit à grands coups mes voeux pour cette année nouvelle qui s'annonce : Que 2006 vibre et chante comme le martinet dans le ciel des beaux monts que vous connaissez, que nos aventures se poursuivent sous le signe d'un partage amoureux sans cesse renouvellé, sans cesse enrichi de nouvelles CorrespondanceS Maîtrisées, sur les chemins de l'Amour entre Faran Dole et Paris fous, de Belle à Besse, et pourquoi pas à 3 ? Ce soir, c'est un autre Réveillon qui s'annonce... Rêve, allons !! Je glisserai un martinet léger dans mon sac, vous cacherez votre string soyeux sous votre classique pantalon noir¨ Peut-être oserai-je le collier de chien autour de mon cou... Nous nous retrouverons sans doute dans une alcôve obscure, derrière un lourd rideau de velours, ou dans l'entrebaillement d'une porte cochère, et je frapperai les douze coups de Minuit pour vous souhaiter une Bonne et heureuse année 2006 et graver en de tendres arabesques un "je t'aime" sur la soie de vos fesses... M.

vendredi 30 décembre 2005

M...uscl...e

A quelques heures de la fin de cette année... ...entraînement intensif pour e. : il convient d'être toujours en pleine forme pour servir M. : faire une course avec diligence ou accomplir une tâche ménagère, préparer les fêtes de fin d'année... ...tout en gardant un esprit sain pour la partie d'échecs contre addictovitch ( 10 é4 pour muscler le centre )... Le tout dans un style fifties qui sied aux fines formes du modèle. M. apprécie fortement ce boxer délicieusement surrané accompagné de chaussettes assorties... Un festival "e" se prépare, nous avons une série à suivre. avec beaucoup de surprises et de cotillons... M. et e.

mardi 27 décembre 2005

Tours et détours...

Tours, Donjons et châteaux... Quand BDSM et noble jeu se rejoignent pour annoncer le neuvième coup sur la porte.

9 O-O. Roque and rock for M. ! Sur les routes, entre vaux et voies secrètes, sites "Adèle", détournements touristiques, curiosités volages et volatiles, la France est belle et se prête à tous les fantasmes géographiques...

samedi 24 décembre 2005

Aux pieds du sapin...

JOYEUX NOËL A TOUTES ET A TOUS !!!

Nous avons déjà été gâtés...

Dans les bottes de M. un joli battoir noir qui devrait permettre de soigner l'éducation de e.

Et pour ce dernier un joli tablier en dentelles et un plumeau rose pour un service toujours élégant !

Mais d'autres paquets attendent.

e. espère le prometteur "scénarios en rose et noir" d' Alain Robbe-Grillet - le trouve-t-on dans les librairies de Laponie ?! - et peut-être quelques "curiosa"scandinaves...

Quant à M. elle rêve de belles tenues légères pour agrémenter de futurs clichés festifs.

Très bonne nuit étoilée à toutes et à tous.

Au-delà des appâts et dérives mercantiles, que cette fête soit surtout un moment de joie et de partage avec les proches, les voisins, les inconnus.

Que l'Amour nous guide toujours dans nos passions et nos cheminements divers...

Bises, caresses et fessées.

M. et e.

" Au même instant, il vit, tout en haut, à un bout de la galerie, le mur s'ouvrir, et une apparition blanche, en longs vêtements trâinants, s'avancer vers lui comme supportée par des ailes. Il se leva rapidement, moitié effrayé, moitié curieux. L'apparition s'arrêta dans la pleine lueur bleuâtre de la lune (...)

Léopold Sacher-Masoch, " La Dame Blanche de Machow", dans Les Batteuses d'hommes, La Musardine, p. 189.

Une dédicace de Noël, amoureuse et respectueuse, de e. à M., de e. qui aime M., avec un clin d'oeil vintage aux valses de Vienne 1900 avec le bon Léopold...

vendredi 23 décembre 2005

Hotte d'or et de glace

Le fou revient donc...et sa Dame blanche lui conseille la prudence.

Elle veille sur son royaume givré et se tient prête, si besoin, à se saisir d'une des branches pour stimuler le joueur qui porte ses couleurs...

Il joue donc 8 Fç4-d3

Nous sommes contents de revenir de notre petit voyage et nous en profitons pour vous souhaiter de très bonnes fêtes !

Avec comme jeu la consigne de nous dire dans vos messages ce que vous aurez reçu dans vos jolis souliers....

Cadeaux réels ou fantasmés bien sûr...

vendredi 16 décembre 2005

BONNES VACANCES ET BONNES FETES A TOUT LE MONDE....

Nous partons quelques jours sur les routes de France de Massilia à Lutèce...

L'occasion de marquer une petite pause et d'adresser tous nos souhaits de bonheur et de joie pour ces fêtes à nos visiteurs.

Nous revenons juste avant Noël avec notre hotte remplie de cadeaux éclectiques....

Petit apparté pour addictovitch et ses secondants éventuels :

7. Fd3 *ç4

Grosses bises. A bientôt.

M. et e.

mardi 13 décembre 2005

Fou de sa Dame

Fou, fou, fou...

Fou de M. , fou de ma Reine, fou de ma Dame, fou d'Elle !

Fou d'Amour, fou de Joie, fou de Rire,

Bouffon et e., toujours prêt à l'amuser, prêt à toutes les métamorphoses pour être son Pitre

Parfois je porte mon bonnet multicolore, d'autres fois je vais au coin, je saute partout, je crie, je chante pour Elle.

Et quand le fou faillit il mérite le fou...et.

Eh, eh !

Pour l'instant tout va bien, M. a apprécié le repas que je lui avais préparé hier soir...

Bon cher et estimé xovitch, le coup du fou maintenant. Forcément, c'était un peu annoncé :

6 Ff1-d3

lundi 12 décembre 2005

Bon appétit !

M. rentre tard ce soir, c'est donc à "e" de préparer le repas.... Le café E vous propose donc sa carte ( sur une vieille ardoise ou un parchemin ) :
Apéritif
Verre de Dame Blanche et ses "amuse-M"
Entrée
Pâté bio de châtaignes sur son lit d'orties...
Plat principal
Tofu fessé à la poêle et raviolis au potimaron ( couleur demi-lunes)
Dessert
Crème renversée chocolat-orange et...bananes fraîches !
Café ou tisane et ZOOM !
Puis méthode Girard avant d'aller au lit.

dimanche 11 décembre 2005

Bonne nuit !

veut juste vous souhaiter une belle et douce nuit, petit e...

Petit e. fatigué d'une longue et dure journée et qui a hâte d'aller se coucher.

Juste la prescription du Dr G. à respecter (10 coups) et sous la couette...

Faites de beaux rêves... Et D. v. b...

samedi 10 décembre 2005

le collier de la Reine.

Hommage à Marie-Antoinette et à l'usage du fouet qui punit les coupables de cette affaire de bijoux...

Savoir être un simple pion au service de sa Dame.

Protéger son domaine, ouvrir les lignes pour donner un peu de folie...

5 e2-e3

Les orientations se précisent, la semi-slave annonce une partie "tendue" pour le contrôle des cases centrales noires et blanches

jeudi 8 décembre 2005

Botte du cavalier

La danse des cavaliers continue. Notre ami Isque a dit que pousser le pion dame de deux cases était un bel hommage de la part des noirs...3...d7-d5 Soit ! Alors nous sortons des écuries le deuxième cavalier blanc !!! 4 Cb1-ç3 A chacun sa botte !!!

mercredi 7 décembre 2005

SM s

Les sms sont parfois montrés du doigt, car leur phonétique nuirait à la langue française... En adeptes d'une correspondance maîtrisée, M. et e. s'appliquent et s'essaient au "texto-haïku"... Extraits :

"Sous la caresse exquise du soleil des arènes votre cavalière musarde, en rêvant de caracoler encore sur l'échiquier de nos fantasmes." (M)

"Je courbe l'échine, secoue ma crinière et cours dans l'arène pour vous ! Hue ! Nu, avec une selle noire dont les clous argentés brillent au soleil." (e)

" Bustier et bas noirs, chapeau haut de forme, mon fouet claque dans la poussière de la piste et fait danser le bel étalon dans la lumière des étoiles... Que le spectacle commence ! " (M)

mardi 6 décembre 2005

légendes d'hiver

Selon une des légendes le père Fouettard serait apparu à Metz en 1552, lors du siège de la ville par Charles Quint. Pour donner du courage à la population, la corporation des tanneurs invente un personnage grotesque, tout de noir vêtu, qui poursuit les habitants armé d'un fouet. C'est l'alter ego de saint Nicolas, fêté le même jour - aujourd'hui !!! Ce dernier donne des cadeaux, le père Fouettard punit... Et "e" craint fort de ne pas avoir été exemplaire ces derniers temps...La fille du Père Fouettard, alias M., risque fort ce soir ou un jour prochain de tanner ses fesses avec une baguette comme le veut une des traditions...

Perspective cavalière

La partie continue ! Et l'excitation augmente ! M. a été obligée de sortir gants de cuir et cravache noire pour garder le contrôle d'un e. dans tous ses états caracolant devant l'écran de son échiquier... e. joue le coup et sort le cavalier - la cavalière... plutôt : 3Cg1-f3. A vous X-addict, ou X-tout court !

dimanche 4 décembre 2005

Semons à tous vents

N'oublions pas les traditions... Aujourd'hui 4 décembre c'est la sainte Barbe. En Provence on plante du blé et des lentilles sur du coton imbibé d'eau. Une bonne pousse est signe d'abondance et de prospérité. On retrouve une version similaire en Alsace avec des branches de cerisier...huuuum.... Entre échecs, voyages, correspondances nous aimons l'éclectisme, avec comme carrefour ludique les jeux qui essaiment.... M. et e.

chess et roses

La partie a commencé..."e" est très excité par cette perspective.

"x-addict" a été le premier à répondre avec le coup 1...Cg8-f6.

Il laisse augurer une partie incisive, moderne, et annonce sa maîtrise de la théorie en entretenant le suspense : est-indienne, ouest-indienne, benoni, Grünfeld, voire transposition dans un Gambit-Dame...les possibilités sont encore multiples.

"e" répond donc par 2 ç2-ç4.

Réponse latérale, contrôle du centre...

A vous. "x-addict" ? Ou un autre joueur qui vient seconder l'équipe adverse ? Qui répondra le premier? Suspense. Toujours sous l'arbitrage de M. Avec son joli pied comme illustration pour ce coup...

Et le soleil qui est de retour ! Bon Dimanche !

Gambit "e"

Avalanche d'idées...après les messages irréguliers de novembre nous démarrons décembre avec plusieurs épisodes par jour...au gré de nos envies... Comment combiner plusieurs passions ? Et oui, moi "e", je suis passionné par le jeu d'échecs... Alors M. a décidé de m'entraîner et de me seconder dans mes aventures sur les cases noires et blanches. Une Grande Maîtresse slave en somme. Bien sûr je joue ici "à l'aveugle" yeux bandés... Et M. surveille la position, analyse la position des rois, l'égalité matérielle, la situation après l'échange des Dames, la structure des pions... Ce soir sous la surveillance du martinet je commence une partie inédite...car je ne sais si elle se poursuivra au-delà du premier coup. En effet si certains visiteurs ici partagent mon amour du noble jeu je les invite à jouer de façon interactive en répondant à mes coups...je répondrai au fur et à mesure avec les images idoines...plusieurs joueurs peuvent proposer leurs coups, je prendrai en compte à chaque fois le premier déposé. Une partie à l'aveugle en simultanée - contre plusieurs joueurs - en ligne, avec M. comme arbitre et en images... Très surréaliste : voilà qui aurait plu à Marcel Duchamp, lui-même fort joueur d'échecs... Donc trêve de bavardages, mon coup : 1 d2-d4 Le pion-Dame évidemment ! A vous ! Peut-être...Bonne partie !

samedi 3 décembre 2005

Echec et mat...

03 Décembre. e. participe ce jour à un tournoi d'échecs. J'attends son retour pour connaître le résultat de la partie et la suite de la soirée...
A-t-il su défendre les couleurs de la Dame Blanche ?
Ou a-t-il succombé sous les coups de la Dame noire ?
La suite dans la soirée...

vendredi 2 décembre 2005

Tribu(t)

C'est donc à "e" qu'incombe la lourde tâche de terminer ce terrible triptyque. Je profite de cette prise de plume pour rétablir un semblant de vérité historique.

A la faveur du gros plan, on peut mieux observer le "M" inscrit sur le biceps. Un oeil exercé et critique constatera qu'il n'est pas question ici de fer rouge mais bien de l'usage d'un rimmel noir. "E" s'est donc maquillé le muscle pour accueillir M.

De plus on constatera que le collier en dent de jaguar est en fait le célèbre collier de Rahan réédité par Pif Gadget pour combler la curiosité nostalgique de gentils adulescents...

Casseur de rêves ? Mais non pas du tout, l'important est d'avoir nourri les fantasmes de M., de l'avoir fait voyager dans les grottes de ma tribu intergalactique et néanmoins primitive.

Nous avons roulé sur le tapis, la lutte a duré quelques minutes, mais c'est elle qui a finalement réussi à se saisir du fouet.

Et les filles blanches de dame Lune ont très vite rougi dans la nuit...

Le fils de Crao, prisonnier des lianes de sa geôlière du vingt-et unième siècle serrait les lèvres pour retenir un cri de douleur capable de réveiller frère sorcier...

Seuls ses onguents pourront apaiser ses chairs meurtries par cette aventure dans le futur...

Rugissements dans la nuit

Vous n'étiez vêtu que d'une peau de bête. Autour de votre cou, quelques colifichets : dents de jaguar et coquillages. J'ai marqué au fer rouge votre destin d'esclave sur la chair nue de votre bras. Le fouet ne vous fait guère peur, et je dois accentuer mes coups pour vous garder à distance. J'aime l'idée de vous dompter. J'aime sentir vos rugissements de douleur s'étouffer dans votre gorge. Vous êtes bien trop fier pour vous laisser aller à des cris. Ma main caresse vos cuisses nues. Vous grognez en me regardant fixement. Mes doigts remontent sur votre poitrine musclée. Vous les lèchez avec avidité. Mes ongles s'enfoncent dans la chair de votre nuque. Vous me jetez à terre sans ménagement. Le fouet a glissé de ma main... Impossible de l'atteindre...

AVENT...ure

Le mois de Décembre est là. Les rues ont revêtues leur habit de lumière et la course vers les festivités de Noël démarre doucement. Souvenirs d'enfance : le calendrier de l'Avent et ses surprises à découvrir chaque jour. e. est un grand enfant : Pour pimenter ce mois de Décembre nous avons décidé de revisiter les traditions avec un calendrier de l'Avent...ure un peu spécial....

Hier : 1er Décembre ... 1ère surprise à découvrir.

Les consignes étaient simples : j'avais une journée très chargée et une soirée en compagnie d'un e. attentionné et soumis s'imposait. Je dois dire que le spectacle qui m'attendait à mon retour dépassait tout ce que j'avais pu imaginer !! Une véritable métamorphose : un e. sauvage et primitif... De quoi combler mes rêves de dompteuse... La soirée s'annonçait animale...

lundi 28 novembre 2005

Cuisine et dépendances

Ou "les 12 travaux de e." J'ai hésité au niveau du titre. La grève des images se poursuit. Pour cause uniquement de travaux et d'indisponibilité de certains accessoires...Mais décembre promet un rattrapage et risque de provoquer une tempête de blancs clichés... M. refait sa cuisine. Je l'aide un peu, dans la mesure de mes moyens, je m'initie au maniement du tournevis et au port de la salopette - sic. C'est complétement nouveau pour e. qui ouvre grand les yeux dans la forêt de ce pays mystérieux et un peu inquiétant... Découverte d'un vocabulaire inédit, promenades dans les rayons d'étranges magasins où certains détournements sont possibles...chaînes et cordes ne se trouvent pas uniquement dans certaines boutiques à thème. Apprentissage de la patience et de la minutie. Savoir apprivoiser charnières et poignées. Métamorphoses rendues seules possibles par l'Amour. Avec parfois le concours de la badine pour pallier à certaines paresses de la boîte à outils, certaines hésitations de mèche ou de boulon. Je vous laisse, la perceuse-dévisseuse m'attend.... Je ne saurais résister à ce bruit de sirène de la bricole... Et puis ensuite je pourrais profiter du joli plan de travail pour concocter des recettes inédites et magiques à l'attention de M.... Vivement l'inauguration de son palais des saveurs, en tablier, fouet et battoir sur la table, of course ! 3 "Fourchettes noires " sur notre futur guide. On s'occupera du salon plus tard, au niveau de la décoration et des canapés en particulier, Aurora, comme d'habitude ne manque pas d'idées... "e".

vendredi 25 novembre 2005

e. en solo

Message sobre de fin de semaine. Pas d'images et pour cause: M. m'a laissé seul à la maison ces jours ci. Non sans m'avoir laissé des consignes très précises : lettres à rédiger, rangement, compositions artistiques, codes vestimentaires. e. est un peu déboussolé, il doit apprendre à organiser son emploi du temps. Il se rend compte à quel point il a besoin de M. à la barre...que faire des cordages quand le bateau perd son capitaine ? La mezzanine n'a pas tangué hier soir. J'ai essayé de garder le cap. Hélas mon imagination buissonnière me joue toujours des tours : je me rends, un peu tard, compte des oublis : je n'ai pas fait les courses, le ménage laisse à désirer...Et M. rentre dans quelques minutes. Je crains l'inspection à venir. Vite, parer au plus presser, veiller à l'harmonie de mes dessous, monter le chauffage en cas de déculottage inopiné, passer quelques coups de fil... M. me manque. Je sais pourtant que la cravache provisoirement inactive risque de se réveiller dans quelques instants... La Dame de neige arrive... Manteau blanc, bas blancs, bottes, hottes remplie de baguettes de bouleau ou de noisetier... Flocons sévères et amoureux en prévision...

dimanche 20 novembre 2005

Blog notes

Retour des messages après une période très occupée. Le blog a parfois besoin de respirer, de faire une pause, pour mieux se ressourcer.

Après la femme-objet, place aux auteurs de ce blog : l'occasion aussi d'en présenter l'esprit, la philosophie, mais en aucun cas la règle ou le dogme. Car il est ici question avant tout de liberté...

Vous l'aurez compris, il y a d'abord l'objectif, tenu avec dextérité par M. , et aussi parfois avec plus de maladresse par e.

L'image enrichit les messages de ses beaux clichés - ici le paysage des Alpilles - et dialogue avec les mots éparpillés de maux en maux.

Un blog à deux se nourrit des échanges mutuels, il raconte une vie commune...

Il évolue aussi, au gré des messages, change de cap sous les vents de l'inspiration avec les semaines qui passent - nous aimons parfois nous replonger dans les fonds des archives.

Un blog vit grâce à ses visiteurs, les fidèles, les occasionnels, les nouveaux venus , dont les petits mots d'encouragement ou les critiques constructives font toujours du bien et permettent de relancer le navire.

M. et e.

dimanche 13 novembre 2005

Femme objet

Immobilisée depuis tant d'années dans ma gangue de métal, j'ai longtemps rêvé de voyages, d'horizons sans fin, de liberté...

Vos mots, échoués sur la plage où je veille, solitaire, ont su réchauffer mes désirs, et redonner des couleurs à mon visage de cendres.

Ni vanille, ni vahiné, ni s. ni D., je suis Femme, multiple, de métamorphose en métamorphose, au gré de vos désirs, au gré de vos fantasmes.

Femme objet, c'est vrai. Il en faut.

Sur le coin d'un bureau, sur le papier glacé d'un magazine, je suis telle qu'on m'a faite, telle qu'on m'a voulue, telle qu'on m'a forgée : immobile, abandonnée, mais aussi fragile, et insaisissable...

Mystérieuse.

Et libre.

PS : c'est un cendrier Art Nouveau qui a accepté gentiment de poser pour nous.

jeudi 10 novembre 2005

si reine...

Qui es-tu ? Petite Sirène ? Sirène Magique ? A la proue de quel navire t'es-tu retrouvée attachée ? De qui es-tu prisonnière ? De quel sortilège es-tu captive ?

Ou au contraire, depuis quel piton surveilles-tu ton royaume ? Qui sont tes sujets ? Sur quels mers promènes-tu tes filets ? Quelles sont les cruelles coutumes de tes contrées ? Sirène Majestueuse !

Quelle est ton histoire ?

Quel message nous délivres-tu ?

Quel est ton nom ?

Pourrons-nous un jour percer ton mystère...t'apprivoiser ou te vénérer ?

Et si tu n'étais qu'une chose ou qu'une idée...qu'un rêve ?

mardi 8 novembre 2005

broderies sévères

Ce joli "M" tout enluminé attend ce soir son "e.", son "heure", son e. heureux.... Nous n'avons pas encore trouvé les broderies idoines...mais ces fils nous les tissons chaque nuit, nous cherchons d'autres mots, composons d'autres phrases enlacés.... C'est donc "M" qui a le pouvoir, qui marie le rouge et le noir et bleuit les chairs quand il en est besoin... C'est M. qui de sa baguette donne le "la" à "e." E. pige et sort en pyjama du placard-dressing où il se cachait.... Il devient tout blanc, "e" face à l'ire de "M"... Chairs entre guilleMets, mets délicats offerts à l'appétit de "M".... Zébrures carmin qui tracent leur chemin, sévères virgules...

dimanche 6 novembre 2005

enluMinure

onogramme. aléfice alice. ystère. anche artinet. arche à suivre...

vendredi 4 novembre 2005

Epices noires

Réveillons le blog... Fatigués du retour de vacances, perdus dans les méandres des bouches de métro et encore remplis des images des belles expositions nous en avons oublié le fil - rouge - directeur de ce journal : les caresses appuyées et épicées de la cravache, le martinet inquisiteur, la culotte noire de e. frémissant à l'idée de son proche effeuillage. Un CD de "Cat power" sur la platine, sons sensuels qui inspirent une M. d'humeur sévère.... Gants de cuir version Maîtresse Gilda dans un cours de tango détourné... E. inquiet sent l'échéance proche... Il frémit en songeant aux belles poésies de Pasolini relues grâce aux superbes messages d'Aurora d'une actualité indispensable, à lire ici... Il songe aussi aux poses lascives d'elle capturée par lui, à voir ici Il sent que c'est son tour, son heure, son quart d'heure, seul sur le tapis...

lundi 31 octobre 2005

Bonsergent, Duroc, Solférino, Malakoff...

A Paris, il faut marcher.

D'expo en expo. De quartier en quartier.

De station de métro en station de métro.

Se glisser dans le rythme robotisé de la foule qui court vers on ne sait quelle mystérieuse étoile.

Faire une halte. Trouver une île.

Une boutique cité jolie, sur un chemin vert où il fait bon musarder...

Le soleil caresse le pelage d'un chat dans une allée tranquille du Père Lachaise.

Se perdre dans le labyrinthe de Beaubourg. La dame noire a fière allure sur l'échiquier de Duchamp. A chacun son Dada !

Se cloîtrer dans le donjon de la Grande Bibliothèque. Descente aux délicieux "enfers" de la littérature.

Pause au M café. e. fait son cinéma.

On enchaîne. Grand palais. Galerie de femmes dominatrices et de corps tourmentés.

M et e aiment.

Pas de place pour la mélancolie.

De la place pour 3. Toujours l'aventure !

"Match Point". Ne pas se perdre dans le dédale de la Défense.

Froideur des tours insensibles de la finance.

Le coeur de Paris bat du côté de Mouffetard et d'Oberkampf. Un café charbon et des sourires partagés.

Les jambes des robots du métro ont aussi des visages.

Fugue et...Back !!!

We're Back ! M. est en train de préparer un bon petit plat. Elle me charge de vous saluer et de vous dire que nous sommes très heureux de vous retrouver. Il reste les valises à décharger, les livres à ranger, et les photos à "développer". Nous avons des milliers de messages à partager et à rêver ! Vive le mois de novembre à venir. Il sera très dense ! Paname se pavanait de pont en pont sous le soleil...les expos étaient riches et croustillantes. Nous aurons beaucoup à dire sur "Dada" et sur "Vienne 1900" ( entre autres ). J'ai déjà jeté un coup d'oeil rapide chez la chère Aurora, nous sommes comme souvent sur la même vibration artistique : j'adore ses deux choix de tableaux ( la Judith de Klimt et le Cardinal coquin de Schiele ). A tout de suite en images... Bises.

vendredi 21 octobre 2005

mercredi 19 octobre 2005

Telle est ma réponse. Les mots se couchent au pied de l'arbre et écoutent les bruisilences de la nuit naissante. Caspar David F. était sensible au thème de l'homme solitaire face aux forces de la nature...la contemplation des grands espaces...je reconnais là votre humilité face à la majesté des grands espaces. Mais vous n'êtes pas seule, je me métamorphose, libellule, hibou, chat, coccinelle, cocker, mangouste, marsupilami, iguane...je me transforme à loisir pour mieux être près de vous, pour être l'animal de la situation. Ce soir je suis un Impala. Masculine antilope aux bois de lyre... Caresse, cravaches et couinements rougissants avancent en direction de votre grotte-placard... Diversion, inversion, immersion... E.

Dans le placard...

Dans l'intimité de mon placard...

Bas résille et cravache noire.

Cordes et gants de cuir.

M. et e.

Codes à décoder et à dépasser aussi.

Jeux de rôles dans le théâtre de nos fantasmes : qui tient la cravache aujourd'hui ? Souvenir cuisant de vos coups scandant les années écoulées pour mon dernier anniversaire. Je vous ai bien rendu la pareille !

Dans l'obscurité écarlate de mon placard, je vous attends nue et ligotée au pilori de mes désirs. Je ne peux pas vous voir, aveuglée par le foulard de soie noire qui barre mon visage. Je ne saurai que vous arrivez qu'en entendant grincer la porte et trembler sous vos pieds les carrelages de terre cuite.

Votre souffle chaud contre mon visage me fait frémir. Ma poitrine se soulève par saccades. J'aimerais sentir vos doigts effleurer ma peau, parcourir mon corps.

Doucement.

Lentement.

Comme si vous en mesuriez chaque centimètre, à la recherche d'un trésor caché.

Tout entier concentré dans l'extrémité de vos 5 doigts, tout entier dans la magie de ce contact qui me révèle à moi même.

Existence en pointillés, comme un résumé de moi-même que vos doigts pianotent doucement.

C'est cela qui compte : ces quelques notes qui habillent le silence, ces petits bouts de chair qui dansent dans le vide.

J'aime.

J'aime me laisser aller doucement.

Votre main se fait plus pressante, le contact se fait plus intime, plus présent.

Vos doigts me rassemblent, vos doigts me ressemblent.

Je reviens à moi, je reviens à vous. Je reviens au monde.

Sensations et émotions qui s'accordent, qui concordent, qui m'encordent.

Comme un puzzle que l'on reconstruit.

Plaisir plein et entier qui me remplit, me comble.

Vous êtes là et bien présent maintenant.

Je vous sens, je vous vois, je vous entend, je vous sais.

Là.

Avec moi.

Moment de partage et de rencontre. Etre là, ensemble, tous les deux.

Fusion complète, toujours brève, c'est sûr, mais magique et intense.

On reste toujours seuls, c'est sans doute vrai, mais parfois, nos solitudes se touchent et se mélangent.

Joli cadeau de la vie.

mardi 18 octobre 2005

Tango et Là verdir

Quelques pas...cordes de la guitare qui geignent , la suite agile arrive, autre scène, mouvement, léger flou forcément.

Le rouge épouse la résille.

Le talon taquine la cheville...

Gilda M. semble à terre, mais c'est un leurre.

Comme une M..angouste elle est tendue, prête à bondir.

Secrets blottis dans le tapis blanc de nos rêves infinis : de quel griMoireS surgirez-vous ?

( A SUIVRE...)

dimanche 16 octobre 2005

Tango !

Pour mon anniversaire j'ai reçu de M. une jolie paire de chaussettes rouges. Sublime accessoire pour un e. coquet. Nous les avions rêvées cet été lorsque dans la cour d'honneur nous avions vu une actrice de Jan Fabre vêtue de ce seul ornement. Sensualité totale. Désormais j'ai ma paire. M. esthète pourra s'en donner à coeur joie. Chorégraphie rougissante. Marier les couleurs des tomettes, des chaussettes et des demi-lunes qu'on fouette et refouette pour travailler la palette zébrée. Et e. comme un automate gémissant commence à danser entre les jambes de résille... Avant de rejoindre sa cour...pardon, son placard d'honneur...

jeudi 13 octobre 2005

Autel de la belle étoile

Un message d'amour ce soir. Tout simplement...regardez cette fleur qui s'élève au niveau des oliviers. Cherchons toujours les petits riens qui entourent le vide, c'est ça qui fait la beauté de la vie. Comme m'a dit Dr E., "la futilité c'est du sérieux". Ecoutons les voix et les voies de Dame Nature, à qui je baise les délicats orteils ce soir...

mercredi 12 octobre 2005

Roule hot

A l'heure où le pays entier vibre à l'unisson autour des pieds de ses héros du ballon rond, nous revenons aux territoires imaginaires de nos errances amoureuses. M. m'a fait une magnifique surprise ce week-end en me kid-nappant. Je pouvais voir le paysage jusqu'à Aquae Sextiae. La Sainte Victoire comme un écran de fantasmes crayeux. Cézanne découpe à la baguette nos rêves libérés. Notre halte rituelle au panthère market pour boire un café accompagné d'un ferrero cage d'hor. Puis M. me bande les yeux. Etrange impression, coton des sens qui me déconnecte complètement, j'entends à peine Joe Dassin chantonner "C'est la vie Lily" et "Katy cruel" Je me repère grâce aux rayons de soleil qui traversent le bandeau et s'invitent sur mon visage mi-anxieux mi-excité. Nous nous dirigeons vers le Nord-Ouest. Ce n'est donc pas la Camargue, je ne serai pas lâché au milieu des taureaux et des flamands rosses, ni pourchassé par une horde de guardianes féroces...Et oui désolé Léon, pas de e. vachette ! Crissement des pneux sur les graviers. On doit arriver devant un château ou une vieille demeure. Cela ressemble un peu à l'image que je me fais des débuts d'Histoire d'O ou de La Vénus à la Fourrure. Avec des acteurs années 50 façon polar. On mélange un peu tout quand on est privé de la vue. Je peux enfin ouvrir les yeux. Et là féerie ! Devant moi un authentique manège de chevaux en bois, et trois roulottes qui composent un magnifique camp nomade reconstitué. "La manouche" nous attend. Je m'ébroue, j'ai du mal à réaliser... Pour un peu j'improviserais une danse. L'intérieur me projette dans les années 30, grâce à une déco magique... Le poële Gaudin crépite. Je rentre d'une longue promenade à cheval. Nous sommes au pied des Alpilles. A quelques kilomètres de Saint-Paul-de-Mausole où Vincent a peint ses toiles les plus hallucinées...le paysage porte encore les stigmates de ses coups de couteau. Les oliviers noueux tordent leurs branches vers le ciel, les blés se couchent sous le fouet du Mistral. Je sens que ma nuit étoilée est proche... Je m'arrête pour le moment car je sens que je deviens trop lyrique et que j'abuse de la métaphore facile ! ( A SUIVRE ...)

lundi 10 octobre 2005

Soir de fête !!

Très cher, Ce soir est un soir très spécial : c'est votre anniversaire. Compte symbolique, grande occasion. Je m'adapte à la situation. La tenue est de circonstance : légère. Point de bougies sur le gâteau de chocolat noir : la cravache suffira bien pour faire le compte des années écoulées. Que chacun de vos gémissements, que chacun de vos cris soit un cri de joie pour célébrer ce grand événement. Je veux marquer de zébrures rouges cette soirée sur la chair blanche de vos fesses si sensibles : soyons fous, ne reculons devant rien, laissez-vous faire !!!! Je saurais bien par la suite apaiser vos brûlures empourprées, et détendre vos chairs meurtries... Joyeux anniversaire, très cher e., Je vous M.

Martinarès d'or, d'argent et de rubis...

Le Martinarès : Avec le temps les idées se sont éclaircies et le verdict est devenu assez évident... Le jury peut donc dévoiler ses lauréat(e)s puis publier le texte gagnant ( premier prix). Voici donc le Martinarès tant attendu du jeu des correspondances. Merci à tous les participants. Et bravo pour vos très belles contributions. Si vous le voulez bien nous recommencerons prochainement, avec sans doute quelques variantes dans les règles... Tout classement est forcément subjectif... Pour les récompenses et/ou punitions nous ne voudrions pas user d'un droit d'ingérence qui serait usurpé. A chacun d'en décider. Par exemple un week-end au AIE hôtel, un martinet flambant neuf, une jolie paire de bas, une bonne fessée, une privation de dessert.... 1) Martinet d'or : "ELLE" pour le texte "Amour, mon bel amour". 2) Grand prix du jury pour "méliemélo" pour le texte "Je cherche mes bas". 3) Prix d'interprétation masculine pour "exigeant" dans le texte '"Octobre rouge !" 4) Prix d'interprétation féminine pour "elle" dans le texte " Tu m'as prévenue, d'un ton..." 5) Prix "un certain regard" pour "Saïda" pour le texte "Mon amour" 6) Prix du plus beau scénario et des décors pour "lui" dans "C'était en cet octobre automnal les flamboiements rouges des érables déclinants..." 7) Prix de la composition musicale pour "méliemélo" pour "Elle est devant le clavecin." Merci à pomme amère, girard, kate et à ceux qui sans oser écrire ont peut-être imaginé des textes dans de jolis brouillons éphémères. Le texte de la gagnante que nous félicitons pour son imagination pourpre et son style flamboyant : "Amour, mon bel amour,La nuit s’impatiente dans cette attente que Vous avez voulue m’infliger, par jeu, par mesure de rétorsion aussi. Les minutes s’égrènent sur ma peau comme une torture, comme un frôlement agaçant de coléoptère … j’ai encore oublié quelque chose, un détail de rien avant de vous rejoindre : refermer mon collier autour de mon cou. Dans mon empressement, je l’ai oublié au fond de mon sac, tout enroulé sur lui-même, comme mon désir pour Vous.Votre punition est tombée, sévère. Et me voilà devant mon cahier - mon cahier de soumise-, privé de votre présence, le bas du corps dévêtu, ouverte, telle que Vous m’avez voulue, n’osant encore soulever la couverture rouge pour y consigner ce même rouge qui orne mes rotondités, ce pourpre que j’y ai apposé, sous votre injonction, à l’aide de ma brosse à cheveux -qui avait eu la malheureuse (mais vaillante) idée de traîner sur la coiffeuse.A votre demande, ma main recueille le témoignage de mon émotion, dans la moiteur odorante de mon intimité, rendue chaude et moelleuse par les coups de brosse, aussi tendre et vaporeuse qu’une patate douce cuite à point,… prête à être dévorée. Je dois laisser cette empreinte de mon plaisir sur la page du cahier. Et vous décrire par le menu mes sensations.Le menu…, mais c’est moi ! Mangez-moi. Tant pis, si vous trouvez que je bâcle le travail, si vous me fustigez d’un « hors sujet ! », si votre martinet me menace de représailles puisque je ne sais vous obéir assez vite. Tant pis ?..... Tant mieux ! Je persévère dans mon insoumission.Je suis nymphe. Métamorphosez-moi !J’entends les lanières du martinet bruisser dans l’air comme des élytres.Vous avez sorti l’objet magique de son étui.Je déploie mes ailes.Je viens à Vous…amour-heureusement ! "

avant-première et liens

Les résultats sont imminents...patience...suspense. M. va rentrer et alors nous publierons après une dernière relecture. Et que fait e. -souris pendant que M.-féline travaille ? Il travaille, danse, et surfe... Deux liens : Le premier en clin d'oeil à ce magnifique week-end avec la découverte de lieux de rêve dont ce jardin aux herbes magiques, spirituelles, aphrodisiaques...cliquez ici pour un vogage très sensuel. Et un autre clin d'oeil plus coquin, en hommage aux différents défilés : idéal à porter pour les M. ou les e. sous leurs longs manteaux d'hiver. A découvrir ici J'ai un faible pour Calamity, drôle et provocante aux couleurs de l'avant et de l'après... J'adore faire des "ici" comme aurora, nous sommes très fiers de la découverte de cette nouvelle fonctionnalité avec M. ! "Ca le fait" !

dimanche 9 octobre 2005

Dans la roulotte de la cartomancienne...

Nous sommes trop fatigués pour raconter tout ce que nous avons vécu ce week-end mais la photo parle d'elle-même...

De quoi alimenter notre chronique sur les hôtels, peut-être devrons nous passer à cinq cravaches...et également continuer nos récits et scenarii sévèrement enchantés.

A demain pour la suite de nos aventures manouches et la publication des résultats (...)

AIE AIE suite

En attendant d'autres lieux, le lien vers le "AIE hôtel", à la demande de "lui"...c'est "elle" qui en a de la chance ! Chers amis pourpres cliquez donc ici...

mercredi 5 octobre 2005

Relais et donjons, de 1 à 4 cravaches...

Début d'une série consacrée aux hôtels...un guide du foutard bdsm ou pas.

Ces lieux que nous visitons, où nous passons, où nous jouons, où nous nous aimons, que nous quittons, où nous revenons, que nous aimerions découvrir...sont multiples et nous voulons leur rendre hommage. Campagnards, urbains, contemporains, délicieusement rétros ils accueillent nos folies et bercent notre repos. Pour rester dans l'interactivité vous pouvez bien sûr faire partager vos coups de coeur ou de pied, proposer vos dernières découvertes, raconter vos expériences plus ou moins "olé-olé" ou "fessé-fessé"...

Notre but n'est pas ici de faire de la publicité, nous ne sommes pas commandités par un tour-opérator. Les hôtels cités s'inspirent de lieux réels dont nous modifions les noms, et dont nous donnons une localisation approximative. Les plus astucieux devineront.

1) Le AÏe Hôtel Situé dans une grande ville du sud de la France, cet hôtel cher à e. qui en a fait le cadre d'un fantasme haut en couleurs, promet à ceux qui s'y embarquent un voyage dans le temps. Ami(e)s de Jules Verne et de Wong Kar Waï, vous apprécierez le cuir de ses fauteuils-valises, le beat de sa musique électro, les projections vidéo et les cloisons de bois ajouré auxquelles on rêve d'accrocher une paire de menottes...

La nourriture du bar resto est originale, bien qu'évoquant davantage "Soleil vert" que le festin rouge... La terrasse qui surplombe les toits chers à Romain Gary offre une piscine sans doute très agréable en été et un décor de plantes exotiques magnifié par e. dans son message "rouge SF"... Quant aux chambres, nous ne les avons pas encore visitées, mais leur description sur le site de l'hôtel nous donne envie d'aller y faire un tour prochainement. Nous promettons de ne pas oublier de mettre dans notre valise, cravache-laser, combi de vinyle et appareil photo...

notre première appréciation : 4 cravaches.

M. et e.

lundi 3 octobre 2005

peaux-rouges

La série "rouge" continue...

Le jeu aussi, toujours sous la férule de M. qui préside le jury, en tant que spécialiste des correspondances...et en tant que modèle.

Déjà 16 messages, c'est très encourageant. Nous avions fixé la date de clôture au 15 octobre, nous l'avançons au 10 octobre. Pour donner un peu de suspense et accélérer le concours...

A vos plumes donc, surtout si demain vous restez à la maison. Nous n'oublierons pas nos banderoles de cuir ou de dentelle...

M. et e.

dimanche 2 octobre 2005

suites rouges

Ce rouge s'est incarné. En un bel incarnat d'abord, puis tournant au grenat dans le feu de la correction. Ce feu qui permet de passer des portes, d'explorer d'autres paysages. Fureur de l'instant, poésie des sens, du dépaysement. Combat du quotidien. Oui. Bataille aussi et ses mots incandescents. Grenades entrouvertes. Des pépins de douleur partout qui explosent sur le tapis blanc. Vous avez secoué le coco du cocotier. Sans aller trop loin. Pour conserver de la marge, des marges, des marches... Hier soir, le temps d'une cinquantaine de mouvements dans la valse de la baguette noire... La cravache a dirigé mes mots. Elle a inventé une nouvelle langue que je commence tout juste à apprendre. Elle m'entraîne aux orties urticantes. Aux rituels à venir du Aï hôtel. Elle me laisse quelques marques qui durent le temps d'une nuit, provoquent une émotion devant la glace du matin. Impossible de les mettre en image aujourd'hui. Le serveur refuse d'ailleurs le bambou que j'avais au départ élu... Ou au contraire il est trop évident de créer des images. Elle sont là, elles se voient au-delà de l'absence d'illustration. Elles se superposent aux mots. Forêt obscure qu'il faut traverser. Pour renaître. Légère sensation, comme un picotement, une très légère douleur qui est aussi le bonheur d'une mémoire fessée, un éveil de l'épiderme qui fait que vous êtes encore là, malgré la provisoire absence physique. Vous êtes dans ma peau, littéralement. Je rêve après d'autres fustigations de bains de tisanes au thym ou au jus de bouleau pour soigner mes demi-lunes... Et dire qu'adolescent, je me moquais des recettes de tante Rika Z... Traces d'amour qui demandent à revenir. Qui appellent aussi des caresses. Des baisers, des lèvres rouges qui se posent sur ma chair apaisée. Et puis un autre rouge suprême qui s'abat, surprenant, cruel dans l'instant, aimant dans l'infini. Des baguettes sculptées, des canes aux motifs canailles, des fouets aux lanières de Méduse. Le rouge d'autres mains vous obéissant, par vous dirigées, contrôlant la scène du haut de votre trône. Des m. commandées par M. dans notre hôtel, notre pension, notre domaine. Dans notre Arène. Et vous Impérarice levant finalement le doigt en signe de clémence. Dans notre Montagne également. Nos champs de cuir et de lavande. Quand nous franchirons aussi une porte du travail. Fantasmes que tout cela bien sûr. Et pourquoi pas ? A chacun sa bergerie, à chacun ses fromages. Je les aime forts et odorant... Une grande maison. Où on pourra peindre aussi. Avec de rouges palettes. Pour la vigilance, pas de souci je crois. En alerte je suis, chantonnant dans la rue, préparant le repas, travaillant dans l'atelier-placard... Comme Dante, trente-cinq bientôt, au "mezzo" de la vie. J'ai ma Béatrice. Béatrice et mes cicatrices, nos cicatrices. Béatrice, donnez-moi la main. C'est vous. M. que j'aime. J'ai des tas d'images dans ma tête. Je les envoie sur le message, vous ne voyez pas toutes ces images tellement visibles... Octobre... Palais d'automne à conquérir. Toujours. Votre e. d'atelier... ... qui s'arrête pour ne pas être trop dépendant de cette belle toile de dentelle noire, de ces mots-lutins qui me relient à vous, des ces messages que je dépose à vos pieds et que j'offre à tous nos lecteurs que je salue et remercie de leur fidélité. Ca pique toujours. C'est Délicieux. En espérant que mes travaux d'écriture provoqueront de nombreuses réactions, un feu d'artifice, de ces posts ou messages que vous aimez tant découvrir...

vendredi 30 septembre 2005

Rouge SF

C'est le troisième anniversaire de notre union. Vous avez décidé de le fêter de façon exceptionnelle.
Tu m'as demandé de t'attendre sur la terrasse de ce bel hôtel contemporain. Les consignes sont strictes et précises. Je dois me présenter à partir de vingt-deux heures, muni d'une petite valise dans laquelle se trouve un équipement minutieusement préparé.
Je ne dois porter qu'une paire de chaussettes rouges.
Et me coucher sur un des transats, face à la ville, le dos à la piscine futuriste. Comme une vicitime offerte pour un sacrifice propitiatoire.
Une caméra numérique m'observe de son oeil cybermalicieux et enregistre le moindre de mes gestes.
Chanson de gestes hésitante qui ignore tout du scénario à venir.
A minuit je suis toujours seul. L'échine parcourue de quelques frissons taquins. Mon esprit divague un peu, mes pensées lunaires imaginent l'arrivée d'une soucoupe volante d'où débarquerait une nuée de barbarellas déchaînées.
A une heure du matin, une employée de l'hôtel, silencieuse et élégante - elle est vêtue d'une combinaison noire qui rend son apparition éphèmère -, m'apporte un plateau repas : petits biscuits suédois, café et vin chaud.
Cette collation ravive mes sens, j'ouvre la valise et me saisit d'un des livres apportés : le dernier opus de l'historien Robert Muchembled, L'orgasme et l'occident, une histoire du plaisir du XVIème siècle à nos jours, Paris, Seuil, 2OO5. Je l'ouvre aux pages 273-274 au chapitre "sous les voiles victoriens". Il y est question de flagellation, ce délicieux vice anglais.
Je dois apprendre le passage par coeur. J'aime en particulier l'énumération des outils de Mrs Theresa Berkley, installée au 28 Charlotte Street de 1828 à 1836 :
"Elle disposait d'une grande variété d'instruments : fouets flexibles ou à douze lanières, chat à neuf queues hérissées de pointes, sangles cloutées, plantes urticantes de toute nature et sommet du raffinement une machine à flageller de son invention, "le cheval de Berkley".
Deux heures du matin. L'employée revient. Un nouveau plateau sur lequel repose, inquiétant et majestueux un bouquet d'orties étiqueté produit bio, accompagné de cordes rouges. Comme si les fines pages du livres se matérialisaient. De 1836 à 2006...ou 2046 peut-être pour évoquer la wongkarwaïsation de l'atmosphère...
Couché sur le dos, je suis, sans un mot attaché sur le transat. Je tremble un peu au contact de ces mains inconnues, froides, sans émotion, quasi chirurgicales.
Trois heures du matin. Je vous attends toujours. J'ai froid. Je vous aime. Je le crie dans ma tête pour vous faire apparaître. Je commence à me métamorphoser. Je ne pense plus qu'à l'ornement de mes chaussettes rouges qui doivent briller sous la nuit. Je ne peux les voir. Mais je ne pense qu'à elles. Je suis ces chaussettes rouges.
Cinq heures. L'aube de mes douleurs s'invite. J'ai dû m'assoupir. Je sais que vous êtes là, je sens votre présence.
La correction a duré une dizaine de minutes. Les orties ont pénétré ma chair.
Fesses écarlates, zébrées, marbrées. Puis quelques pleurs rouges ont affleuré. Quelques gouttes, blessure, morsure d'amour. Assorties aux chaussettes.
Vous m'avez ensuite fait l'amour. Munie de votre belle ceinture noire, accessoire de nos théâtres secrets. Masques et Métamorphoses. J'ai repensé à l'âne d"Apulée. Ce livre que vous m'aviez offert. Mais ce matin je suis devenu votre jument. Votre Bête.
La saillie était retransmise en direct sur l'écran géant de l'hôtel.
Le personnel s'est amusé de ce spectacle tout en prenant son petit déjeuner.
A sept heures nous sommes rentrés à la maison. J'ai pu enfin vous voir.
Vous portiez une longue robe rouge, des bas blancs, des sandales à l'antique et un bandeau dans les cheveux. Ma Belle.
e. s'est effondré sur le lit dans les bras de M. et s'est libéré en génissant, en gémissant
e.
Bravo pour vos participations au concours pour construire un récit sur l'image du message précédent. Le jeu continue, nous attendons vos nouvelles contributions...