mercredi 28 février 2007

Les travaux de e.

Les préparatifs se poursuivent. Place aux aménagements intérieurs désormais. Avec un lieu qui est cher à M. car il offre d'inépuisables possibilités punitives : le placard ou dressing. Nous avons la chance d'avoir une pièce suffisamment grande pour l'utiliser dans des usages variés :

e. en camériste attentionné, peut y choisir-ou y ranger- les vêtements de M.

M. y entrepose ses accessoires (pour mémoire) et y enferme à l'occasion son soumis désobéissant. Malheureusement pour ce dernier, la pièce n'avait pas été, jusqu'à présent, aménagée, contrairement à nos projets d'alors, et restait d'un confort spartiate. Devant l'imminence de l'événement suggéré dans le post précédent, il a bien fallu se résoudre à quelques travaux. L'occasion pour e. de revêtir sa salopette et de se transformer en as de la chignole.

Il a été plutôt récalcitrant au départ, et M. a dû user de son autorité pour qu'il se résolve à manier la visseuse-dévisseuse. Il a été aidé par la malice et l'inventivité des amis suédois qui lui ont fourni en kit des placards, étagères et barres de penderies... M. est plutôt satisfaite du résultat. Reste à tester la modularité des rangements, et à inaugurer en grande pompe (sic) cette nouvelle pièce.

vendredi 23 février 2007

Car SM

Retour à la réalité après la tentation de Second Life...

Réalité qui s'apprête à être bouleversée par l'arrivée imminente d'un petit être qui va illuminer la vie de M. et e. mais néanmoins transformer quelque peu leur quotidien.

En attendant des messages sur l'art de concilier biberons et cravache, place à un premier débat d'ordre pratique : M. et e. affolés par le manque d'espace de leur fidèle petit véhicule (où caser la valise à accessoires -martinet, menottes, bottes...- lorsque le coffre est tout entier occupé par une poussette ?), envisagent de changer de voiture.

Nous n'y connaissons pas grand chose en la matière (e. n'est pas du genre à passer la peau de chamois et préfère la lecture des Inrocks ou de Dresseuse à celle d'Auto+ ...) et notre souci reste de choisir un modèle qui, bien que pratique, corresponde à une esthétique et une éthique SM.

Nous avons commencé nos recherches et devons avouer nous être égarés devant certains modèles :

- nous commençons très fort avec la Kangoo, à priori rigolote, plutôt jeune et moderne et surtout offrant une grande capacité de stockage (possibilité de ranger dans des filets cravaches et badines, voire même un fouet mexicain, vu la place. M. pensait même à l'installation d'anneaux au plafond pour menotter e. ). Cela dit, vu de près, le modèle est un peu moins séduisant. Cela reste assez carré et surtout assez onéreux.

- Deuxième piste incontournable, le fleuron de sa catégorie, la Scénic, au nom parfaitement adapté à notre univers, mais cela s'arrête là. Certes un certain espace et des équipements adaptés. Un peu trop adaptés justement. e. presque séduit, ou du moins presque convaincu par un vendeur directif (heureusement que ce n'était pas une vendeuse en cuissardes...), a failli céder au confort rassurant et s'est réveillé sous les coups cinglants du battoir de M. Pardon par avance à tous les pratiquants SM qui rouleraient en Scénic !

- Troisième piste, un modèle que nous n'avons pas encore essayé et dont nous tairons pour l'instant le nom - A vous de deviner !- mais dont la ligne rétro et originale nous a d'ores et déjà séduit. e. se verrait bien en soumis début de siècle, conduisant en livrée de chauffeur, M. vers des donjons de campagne. Cela promet de belles photos...

A suivre...

dimanche 18 février 2007

deCuir et de fantasme

A force d'en entendre parler, nous avons décidé d'aller faire un tour sur Second Life. C'est notamment grâce au dernier numéro des Inrocks où on trouve une enquête sur "le monde virtuel en ligne aux 3 millions de résidents : les internautes ne vivent pas que leurs fantasmes sexuels. Galeries d'art, salles de cinéma et de concert s'y bousculent. Un formidable laboratoire de tendances."

Voilà de quoi titiller tout esprit curieux. Nous sommes donc allés sur la page d'accueil et avons créé les avatars de M. et e. que nous vous présentons ici. Nous trouvons l'esthétique assez sympa. Nous en avons même profité pour nous marier, ce qui n'est pas le cas dans la vie réelle, en choisissant le même nom de famille (Comment aurions nous pu résister à un tel patronyme ?!).

Reste à franchir la porte et à vraiment entrer dans ce monde. Nous restons hésitants.

D'un côté, cela semble reposer, hélas, sur un principe lucratif, puisque dès l'inscription on nous propose d'acheter des Linden Dollars, l'unité monétaire qui permet d'évoluer dans ce méta univers. De plus il faut télécharger un logiciel pour "jouer", déjà que nous n'avons pas le temps de faire tout ce que nous voudrions dans la vraie vie !

D'un autre côté, la perspective de visiter des Donjons SM trash ("on peut s'éclater dans des clubs SM très rigolos où lorsque tu te fais décapiter, la tête repousse immédiatement", dixit Eric Troncy, critique d'art), de faire un tour dans le QG de campagne de Ségolène Royal "implanté aux abords d'un concessionaire automobile et d'un bordel britannique", ou écouter un concert de Suzanne Véga via son avatar.

"Bref, Second Life interroge sur la question du virtuel, du double et du réseau." D'un côté c'est effrayant et inquiétant pour les relations humaines, de l'autre c'est fascinant, et d'un point de vue artistique, cela ouvre des perspectives révolutionnaires et sans limites.

A suivre... Et pourquoi pas à bientôt dans ce monde parallèle...

mercredi 14 février 2007

Collection M. et e.

A l'occasion de la Saint Valentin, M. vous présente sa ligne de sous-vêtements exclusive SM pour soumis sportifs :

mardi 13 février 2007

J'ai une fessée à vous donner...

Actualité oblige, M. et e. entament leurs carnets de campagne. Fidèles à l'esprit de ce blog, nous essaierons de traiter ce sujet de façon ludique et distante.

L'idée est née hier après la deuxième édition de la nouvelle émission "J'ai une question à vous poser". La tendance participative glisse désormais vers la politique-réalité...Cela ne vole pas très haut, le débat reste pour l'instant assez vide. Une vision assez consternante. Mais c'est en même temps le genre d'émission qui fascine et qui prête à bloquer, surtout dans le cas de e.

Comme tout soumis a le droit de vote - et ne glisse pas forcément le même bulletin que sa Maîtresse dans l'urne -, e. a décidé de pousser jusqu'au troisième, voire quatrième degré en imaginant un autre concept : "J'ai une fessée à vous donner !". Ou comment tester le baromètre SM de la future campagne...

Après tout les liens sont anciens et remontent à la Révolution, où les sans-culottes et les lavandières corrigeaient parfois les aristocrates à grands coups de battoir...

Premier invité : Olivier. Il a fière allure dans son jean et son tee-shirt noir. Son débit crépite comme une cravache révoltée. Il ne ménage personne, fait virevolter les mots, et plus d'une bourgeoise rêverait sans doute d'être livrée à sa salutaire colère. On imagine la Patronne des Patronnes, le tailleur remonté jusqu'aux hanches, passant un mauvais quart d'heure dans son burau.

Deuxième invité : Marie-Georges. Sobre et digne. On l'imagine assez bien en Dominatrice juste redistribuant ses coups pour des fessées égalitaires. Cela en calmerait plus d'un. Pas de fioritures, des fessées à la main bien appuyées.

Troisième invité : François. Il a la main leste le Béarnais. Son côté mousquetaire, révolté du centre. Il a déjà montré de quoi il était capable avec la fameuse gifle. Les porte-parole énamourées de Nicolas et les présentatrices de JT n'ont qu'à bien se tenir. Il est remonté François, et tout cela avec une maîtrise de la langue toujours parfaite.

Quatrième invité : un couple. Dominique et José. Ils représentent la faction verte de l'action SM. Des verges et des badines de bouleau. Pour des fouettées bio, sans OGM. Pollueurs, ne croisez pas leur route !

Cinquième, et dernier invité : Mistress Ségo. Le rouge lui sied mieux que le blanc. Elle a un petit côté Professeur ou Domina. Elle corrige vite dans les débats le participant un peu trop impertinent. Quant aux fameux jurys... Quelles seront les punitions ? Néanmoins on reste sceptique quant à l'efficience des corrections. Son côté un peu prude laisse présager qu'elle osera à peine baisser le pantalon pour donner la fessée.

Et les autres nous direz-vous ? Notre choix est forcément partisan. Nous ne voulons pas confondre SM et violence, SM et intolérance...

mercredi 7 février 2007

Les ouvrages de M. et e.

La Saint Valentin approche et tous les soumis et soumises doivent, si ce n'est déjà fait, songer au cadeau qui comblera leur Domina ou Maître chéris...

Pour échapper au traditionnel martinet, à l'inévitable cravache, ou à la paire de menottes avec fourrure, M&e vous proposent un petit ouvrage original à faire avec déférence et soumission : le sac à martinet brodé au point de croix selon le modèle ci-contre (il s'agit ici du modèle choisi par e. Il faut juste penser à changer le nom...)

Comme Dame nous l'a rappelé il y a quelques jours sur son site (ici), les travaux d'aiguilles sont très à la mode en ce moment et cela ne saurait déplaire aux adeptes du SM. On peut en effet compter sur l'inexpérience et la maladresse de e. pour se piquer de multiples fois lors de la réalisation de cette jolie broderie, et sur l'intransigeance de M. pour se servir des mêmes aiguilles pour corriger son manque d'application... Sans évoquer, bien sûr, la nécessité d'étrenner le martinet et son petit sac lors d'une prochaine promenade...

Que cela donc vous aiguille pour valentiner sur le mode SM...

Et n'hésitez pas à nous envoyer la photo du modèle réalisé...

samedi 3 février 2007

A la chandeleur, le froid fait douleur

C'était hier la Chandeleur, nous avons célébré avec un jour de retard cette belle fête en sortant poêle et spatule...

e. a revêtu pour l'occasion son joli tablier rouge, dont le noeud semble répondre au souci d'élégance de Dame ; M., quant à elle a sorti son fouet pour battre farine, lait et oeufs.

e. devait s'appliquer pour faire sauter les crêpes, d'autant plus qu'il tenait, comme le veut la tradition, la poêle d'une seule main, l'autre occupée par la pièce d'or. Cela n'arrangeait pas sa maladresse naturelle, et une crêpe partit sur le sommet de l'armoire. M. ne voulut rien entendre au fait que cela promettait prospérité et récoltes abondantes, et il vit 36 chandelles...

A qui devait-il s'en remettre pour se protéger ? A Lupercus, Dieu romain de la fécondité, ou à Brigid, Déesse de la fertilité au sortir de l'hiver chez les Celtes ? Ou devait-il se contenter de méditer le beau proverbe :

"A la Chandeleur, au grand jour les grandes douleurs".

D'autant plus qu'aux premiers sifflements du martinet ce serait "Chandeleur, chant dans l'heure".

Pour plus d'informations sur la Chandeleur, voir ici.