dimanche 30 avril 2006

M. à la bouche

Nous décidons de procéder de façon chronologique. Tant de choses à raconter, il faut un fil (en cuir) directeur !

Commençons donc par une nouvelle ode à M., une ode aux M. toujours recommencés. Les M. sont partout pour un e. qui veut bien prendre la peine d'ouvrir les yeux derrière son bandeau.

Le M. du tube souterrain déjà centenaire, est un univers incontournable et propice aux aventures et aux jeux : avez-vous déjà songé à donner rendez-vous dans une station choisie au hasard ou pour son nom insolite. Il y a tant de stations à découvrir, où on ne descend pas souvent. Par exemple :

Retrouvez-moi à Glacières et fissa sinon cela va chauffer !

Le premier arrivé à Duroc ou à Volontaires attend l'autre.

Cachez-vous à La Défense ou à Château-Rouge.

Sortez à Rennes et fermez les yeux, puis je vous emmène Quai de la Rapée avant de rejoindre Les Filles du Calvaire...

En attendant l'invention de la station Cravache !

Si e. est sage on peut quand même lui offrir un café à Gentilly, Plaisance ou Gaîté, et l'emmener danser Place des fêtes !

L'aventure commence parfois au bout de la bouche !

samedi 29 avril 2006

M au soleil, nuages pour e. ...

Retour de vacances : la capitale et les autres étapes de notre périple nous ont permis de vivre de très belles aventures.

Tout cela sous un soleil éclatant, idéal pour des fessées bucoliques...

Mais, chuuut ! ... la suite dans les prochains épisodes...

samedi 15 avril 2006

Retour le...

Tout est dit, ou presque, sur l'image. M. et e. partent à l'aventure quelques jours. Ils reviendront avec des surprises dans leurs sacs de voyage ! A bientôt chères lectrices et chers lecteurs.
Joyeuses Pâques.

vendredi 14 avril 2006

Nuit étoilée

Soleil couchant mélancolique,

le ciel saigne de s'abandonner à la nuit.

Nuit noire de l'absence.

Douloureuse.

Nuit noire des souvenirs qui reviennent hanter mes jours.

Difficile de ne pas se laisser aspirer par l'abîme sans fond de la souffrance, par le trou noir du désespoir.

Mais je sais qu'à la nuit succède toujours le jour, l'aube fragile tant espérée.

Ma main se blottit dans la vôtre, mon coeur se réchauffe de votre amour,

et mon regard perdu s'accroche à ces lueurs lointaines,

dont le scintillement esquisse dans le noir le sourire de mon ange perdu...

La nuit n'est jamais noire quand brillent les étoiles...

M-élancolique

qui vous aime et vous remercie d'être là

lundi 10 avril 2006

colonne vertébrale

Nous errons toujours dans le château de M. et H. Difficile de se détacher de cet univers qui offre tant d'enchantements...

Ainsi de ce détail d'une sculpture se trouvant dans l'atelier de Henry.

Belle allégorie où la femme surgit de la nuque de l'homme. Tant de lectures possibles : spirituelle façon Adam et Eve, symbolique (la femme est l'avenir de l'homme), politique puisque le temps des femmes semble enfin venu, et bien sûr SM puisque M. piétine le joli e. musclé...

Homme et Femme s'unissent en un pilier de chair pour supporter le monde, double colonne où circulent les fluides féminins et masculins...

Et la pierre semble pouvoir s'animer à chaque instant...

samedi 8 avril 2006

Anneau plume

M. - Trois anneaux dans la pierre face à l'infini de la mer azur... Cela vous inspire, cher e. ?

e. - De quel côté attacher l'éventuel prisonnier ?

M. - Je vois, je vois... Je vois deux demi-lunes en feu jouer au couchant sur le miroir insensible de la mer... Le soir qui vient, en ce merveilleux Printemps lacère souvent de pourpre les ombres naissantes...

e. - Sea, sexe, spank and sunglasses en quelque sorte...

M. - Je m'espérais plus poétique, mais bon... Vous me ramenez brutalement dans les odeurs emmonoïées de la plage en contrebas...

e. - Pardonnez ma triviale inspiration. Pendant que j'y suis, exploitons cette veine : comment voyez-vous le captif aux anneaux : maillot de bain façon fifties et espadrilles noires ou plutôt caleçon de surfeur des mers et tongues dorées ?

M. - Nous ne défilons décidément pas sur les mêmes podiums ce soir, très cher e.... Je le voyais nu, un simple lacet de cuir ornant son cou bronzé... Pour le reste ma cravache se chargera de lui dessiner une tenue : je vous accorde le caleçon de surfeur si vous y tenez, l'impression de fleurs d'hibiscus sur votre chair moirée m'inspire.

e. - Je vous sens en effet d'humeur inspirée et créatrice. J'adhère à l'idée du défilé sur la plage. Il faudrait en effet songer à créer une ligne SM qui se prête aux exigences de l'été, sans tomber dans la vulgarité. De mon côté je me vois bien avec une épuisette et une pelle en train de construire un joli donjon et des oubliettes de sable ornées d'accessoires suggérés par les coraux et les chevelures d'algues...

M. - Hummm ! J'ai du mal à vous suivre, très cher... Nous voilà entre Bretagne et lagon tropical... jouant en culotte courte à des jeux de grands... vous êtes fatigué mon ami ! Allez, hop, au lit, c'est l'heure du Radis Noir !

"Dialogue spontané ou comment interpréter différemment une même image"

jeudi 6 avril 2006

Pharfelu

Ce soir M. est m. Sa jolie gorge fait krrr et de ce fait elle se love chaudement sous la couette. Et e. se transforme en E., fait les courses, prépare une tisane aux décoctions de gingembre, ginseng, menthe et radis noir. Puis il va faire un petit tour dans le château de M. et H. J'aime beaucoup ce paysage pris dans le parc, où le chemin de ronde est orné d'un M. crenelé, où le chemin mène au phare par une porte étroite... Je voudrais, pendant quelques heures, me métamorphoser, devenir ce lierre qui épouse le pophyre et se couche aux pieds du M. de pierre. C'est le soir, il est temps de refermer la grille et de plonger dans des rêves ailés et perlés d'azur, où je deviendrais Mercure ou Merlin pour instantanément soigner m. d'un coup de baguette magique !

mardi 4 avril 2006

Comptine de Printemps

Une abeille mutine,

sous le jupon de tulle,

très tendrement butine,

la rose renoncule...

dimanche 2 avril 2006

Sirène d'Avril !

Aujourd'hui, 1er Avril, e. a été victime d'une métamorphose surprenante. Alors qu'il frétillait dans la baignoire, sacrifiant au rituel du bain du premier du mois, un élan priapique venu des profondeurs se manifesta soudain. M-Ulysse fut obligée de s'attacher au pilier du couloir pour résister à l'appel de cette sirène si tentante et si inquiétante à la fois...