vendredi 28 novembre 2008

Scènes de Ménage

J'aime le ménage.
Cela en deviendrait presque un jeu. J'ai déjà évoqué ici l'éveil de cette curieuse passion. Cela ne s'arrange pas...
C'est tout d'abord une activité physique : inutile d'aller payer pour suer dans une salle de gym ou de mettre un short pour courir comme un lapin dans la forêt du coin. Tractions sous les meubles pour les jambes et les fessiers, coups de brosse et lever d'aspirateur pour les biceps, extension avec balais pour les épaules, c'est aussi complet que la natation : j'en sors toujours lessivé.
C'est également assez cérébral. En effet, tout cela demande de la méthode. Il s'agit de préparer son matériel, d'organiser un plan de la séance de nettoyage, il faut réfléchir au rangement qui suit, toujours rester attentif.
Tout cela ne manque pas, cerise sur la mousse de poussière, de poésie. On peut choisir une tenue glamour, gentiment sexy, tout en restant à l'aise - efficacité oblige - on peut faire quelques figures avec le tuyau-serpent de l'aspirateur, ou avec le torchon-danseur de meubles en meubles...Et évidemment porter de beaux gants en latex, pour certaines opérations de débouchage notamment.
Oui, décidément, j'aime le ménage. J'aime ainsi servir M. et la décharger de cette tâche qui ne lui sied pas. J'apprécie bien sûr l'inspection, qui, inévitablement suivra. Il manque toujours un petit quelque chose...Et comme c'est tout propre, mon délicat sens de l'hygiène ne s'offusquera pas d'être mis à nu au sol pour recevoir l'éventuelle correction, sans ménagement.
Dans la suite du précedent message, une idée, m'est venue - car l'esprit peut aussi vagabonder pendant cette activité.
Pourquoi ne pas organiser, en marge du salon des arts ménagers, un grand championnat national - pour commencer, soyons simples - des soumis(e)s-soubrettes, qui récompenserait celle ou celui qui tiendrait le plus longtemps en main torchons et plumeaux, pour astiquer...
Une sorte de marathon des poussières en quelque sorte. Mon record personnel est pour l'instant de 3H...Reste à trouver le terrain, un appartement-témoin, un parcours et un jury impartial.
Il y aurait évidemment, outre le chrono, comme pour le patinage artistique, des notes pour les exercices imposés et pour les figures libres.
Bon entraînement...
A vos balayettes !

mercredi 26 novembre 2008

e. talons

Actualité - Quelque peu éclipsé par les fessées à répétition entre Martine et Ségo, un événement singulier a retenu l'attention des amateurs de bizarreries entre mode, fétichisme et people un peu stupide.

Une manifestation très bête, et en même temps très rigolote, complètement dans l'air du temps : la première course française en talons hauts...Il ne ne nous appartient pas de juger cette discipline, un compte-rendu précis et croustillant se trouve ici.

Quid de l'image de la femme aujourd'hui ? Progrès ou régression ?

A méditer.

M. ne se serait pas abaissée à une telle compétition, mais elle aurait bien vu à la limite un e. travesti, aligner ses jambes de gazelle sur la ligne de départ. Maladroit comme il est, il se serait sans doute cassé quelque chose, le pauvre chou.

vendredi 21 novembre 2008

Pif, paf, pouf

Ce matin, tu es partie, toute de blanc vêtue.
J'ai rêvé, qu'à ton retour, on oserait enfin s'échapper pour entendre l'appel de la forêt.
Vert et blanc.
On arriverait dans une petit ferme, blottie entre deux collines, notre nouveau nid.
On avait décidé dans ce nouveau pays de toujours s'écrire de jolies lettres qu'on posterait dans la boîte rouge.
Vert, blanc, rouge.
Il ferait un peu froid, on mettrait des moufles et on irait boire des cafés en terrasse, près de la grande fontaine aux grenouilles jaunes.
Vert, blanc, rouge, noir, jaune.
Dans l'enveloppe, il y aurait toujours une surprise, un petit objet rigolo à monter, comme dans un Pif gadget pour les grands.
Vert, blanc, rouge, noir, jaune, couleur au choix.
Evidemment le soir, après la gymnastique, dans l'étable, tu me rosserais comme une bête. Tu me rendrais chèvre. J'aurais des bleus, même en jouant au dur à cuir(e)...
Vert, blanc, rouge, noir, jaune, couleur au choix, bleu et violet aussi.
Le matin , on irait se rafraîchir, tous les deux, à l'Université du lavoir. On prendrait des notes sur des carnets à dessin, au crayon gris.
Vert, blanc, rouge, noir, jaune, couleur au choix, bleu et violet, gris, blanc cassé...
Il faut que j'arrête de lire Doublez votre mémoire ! de Philippe Katerine.

mercredi 19 novembre 2008

Ecume du matin

"Homme libre, toujours tu chériras la mer" [...]
Envie de partir sur une barque, avec de longues cannes, et d'accoster sur une île lointaine et inconnue.
Là-bas nous serions nus, tu m'attacherais aux arbres noueux, tu chanterais et me fouetterais en dansant...
Tu me branlerais en riant, pour recueillir ma sève dans une noix de coco, que tu boirais comme une sauvage.
Puis nous dormirions, main dans la main, la tête dans les étoiles, et moi les fesses brûlantes massées par le sable.

jeudi 13 novembre 2008

Le plus simple appareil...

Quand M. laisse seul e., ce polisson ne peut s'empêcher de faire des bêtises, de s'amuser et d'utiliser l'appareil pour satisfaire ses penchants à l'exhibition.
J'aime ce jeu de miroirs, cette succession de lumières et d'ouvertures/fermetures qui créent une atmosphère mystérieuse aux multiples histoires possibles.
Et l'oeil , un peu curieux et coquin, peut chercher à deviner et à reconstituer le puzzle du corps alangui qui s'abandonne avec complicité et bienveillance aux regards amis et inconnus...

dimanche 9 novembre 2008

La grange aux orties

Il est des lieux, au détour d'un chemin de vacances, que l'on rêve et s'invente. Un peu transi dans ce pays de châteaux, où le climat est plus rude que dans son sud d'adoption, e. tremble devant ce potager et cette grande grange-donjon... Le temps nuageux, de saison, prête à la divagation mystérieuse, aux fantasmes de potager... Ces étranges plantes, jetées dans un grand chaudron de cuivre, semblent faites pour qu'une dominasorcière griffue, y trempe orties et martinets... Mais lle majestueux toit titille aussi l'imagination nuageuse d'un e. lamartinien. Que trouvera M., si d'aventure elle passe par les étranges ouvertures du corps de ferme ? Une exposition d'accessoires rustiques, pour corriger les badauds ? Une réunion d'adeptes des fessées moyennageuses ? Un colloque d'agronomes fétichistes ?

samedi 8 novembre 2008

Les bottes et la cravache

Retour du soleil dans le Sud... Belle journée, M. ravie s'offre une paire de bottes. Petite séance de pose à la maison pour habituer le pied... Elles sont confortables et s'entendent très bien avec Miss Cravache, émoustillée à l'idée de bientôt reprendre du service ! Elle en tremble d'émotion...

vendredi 7 novembre 2008

fessées et rythmes d'automne...

C'est l'automne, et son lot de pluies diluviennes, la nuit qui tombe tôt, le boulot...bref, comme souvent, de façon chronique, M. et e. sont débordés.
Plus le temps de faire de longs messages, m. qui est de plus en plus adorable, mais aussi de plus en plus active, les grand-mères qui ne sont pas sur place (grrrr). C'est parfois chaud.
Mais c'est dans ces circonstances dignes d'un rock'n'roll du quotidien, que les liens tissés montrent leur solidité, que la force des sentiments, malgré les difficultés, l'emporte sur tout le reste. M. et e. débordés, ne s'en aiment que davantage.
Et comme qui aime bien châtie bien, M. prend le le temps quand même ,à l'occasion, bien qu'elle soit aussi débordée dans ce rôle, d'une petite fessée d'automne...
M. est heureuse du résultat : pour une fois la photo n'estompe pas trop les marques. Le temps de constater par la même occasion que e. a perdu quelques grammes. Un programme de remplumage est de circonstance !