jeudi 25 février 2010

Préparer le terrain

Une bonne correction doit savoir se faire attendre...le temps de méditer, en position. Préparation mentale et physique. l'occasion aussi pour M. de préparer les instruments.

mercredi 24 février 2010

mardi 23 février 2010

Et les gants...

Ces jolis gants, négligemment et curieusement posés sur une étagère, que signifient-ils ? Tu aimes que tout soit rangé à sa juste place...Dois-je y lire un signe, un message ? Celui de l'imminence d'une grande correction, de celles qui sont données, gantée ,avec la badine... Ou ne serait-ce qu'un leurre pour se jouer de moi, me perdre en conjectures ?

lundi 22 février 2010

Au ban, aux bancs (Part II)

Il est intéressant d'observer la diversité des éventuelles réactions.
Dans ce matin calme, la séance peut n'être troublée que par la caresse du vent, la fesseuse et le fessé, seuls et unis dans le silence, partagent intensement ce moment. Ils peuvent, grisés par l'immensité des possibles, continuer cette belle journée par une deuxième correction.
Il peut y avoir aussi le passage discret et légèrement amusé d'un couple de promeneurs. Des gens d'un certain âge, qui ont écouté Brassens et qui savent que les bancs publics et la fessée se rejoignent dans le même répertoire. Peut-être esquissent-ils juste un petit clin d'oeil, adressé autant à nous qu'aux souvenirs de leur belle et folle jeunesse.
Et puis on remarque ce joggueur un peu trop pressé qui augmente son rythme, réajuste son circuit pour passer un peu plus de nous, sans avoir l'air d'y toucher.
Oublions l'inévitable empêcheur de fesser en rond, qui s'approche, fait la morale, s'insurge et menace d'appeler le gardien. On le laisse s'agiter tout seul, il s'éloigne en pestant, et on pense que le gardien en question, encore au lit, à d'autres chats à fouetter.
Il nous faut un moment pour indentifier cette assise, au loin, cachée derrière un journal du soir, qu'elle lit de la première à la dernière page. Personnage hitchcockien de la scène, mystérieux, qui insensiblement, de banc en banc, se rapproche et soulève par intermittences le canard. Elle finit brusquement, comme tous les grands timides, par s'approcher d'un banc et nous déclarer sa passion pour ce que nous faisons. Un physique à "La discrète", une tenue sobre, sans âge. Elle se présente, prof de philo à l'université voisine, spécialiste de Freud, Deleuze et Derrida ; elle veut déconstruire notre expérience, l'examiner à la loupe pour les besoins d'un article. C'est la gloire assurée dans une revue confidentielle. Nous lui proposons de recommencer, enfin "nous", elle accepte, enthousiaste, sort son carnet de notes et s'assit en tailleur sur le banc juste en face. Ah servir la science...
Debriefing, critique dans le bistrot du coin autour d'un petit serré. Je sens la moleskine. Il faut que je change de jogging...

dimanche 21 février 2010

Bancs publics

Il y en a qui se bécotent, d'autres qui tricotent, se pelotent, se fessotent...
Les bancs publics sont accueillants, tous différents et propices à des jeux amusants et piquants.
Choisissez plutôt un quartier éloigné de chez vous, l'occasion de découvrir des endroits que vous ignoriez dans votre ville. Oh le beau parc ! Le bel immeuble ou l'intéressante devanture de vieille boucherie ! La recherche de La fessée, telle celle de la vague par le surfeur, ne doit pas conduire à ignorer l'environnement extérieur. Au contaire cette quête doit ouvrir les yeux, éveiller au monde. Vous pouvez aussi préférer faire cela lors d'escapades amoureuses dans une autre ville ou dans une campagne proche, ou lors d'un voyage à l'étranger. L'important est de bien choisir son banc. Le mobilier urbain est riche et varié. Vous pouvez avoir repéré l'endroit la veille. Il est important que ce banc soit à l'écart, dans un parc, derrière des arbres noueux, dans une petite rue peu fréquentée, ou sur un chemin de randonnée. Il faut trouver l'équilibre entre la possibilité de se faire surprendre, et la provocation ou l'exhibition, risquée et pouvant manquer de poésie. Le matin semble le meilleur moment pour ce rendez-vous. Outre les vertus tonifiantes de la correction, qui ne sont plus à démontrer, tant pour les fesses du récepteur que pour les bras de l'émettrice, la ville s'éveille, est plus calme, et les éventuels passants sont souvent plus civilisés qu'aux heures de pointe. Vous pouvez accompagner votre soumis à l'endroit désiré, ou lui avoir indiqué le lieu de la punition et l'y rejoindre, après l'avoir fait un peu attendre. Il faut savoir vite réagir. Ne pas oublier donc de donner quelques indications quant à la tenue souhaitée. Un string voire rien du tout sous un pantalon de jogging - certes moyennement sexy, quoique - permet des effeuillages discrets et rapides. Evidemment la correctrice ne doit pas s'interdire de prendre un petit martinet portable dans son sac à main, pour compléter la fessée, si le contexte s'y prête.
Et puis après, quel plaisir d'aller déguster ensemble, yeux dans les yeux, un bon café et un croissant, dans une nouvelle brasserie !

samedi 20 février 2010

Voyage intérieur

Les rêves sont étranges et impénétrables...Ils se mêlent, surtout dans l'état de demi-veille du petit matin, aux fantasmes. Ainsi cette nuit, nous étions avec M. dans l'Orient-Express. En Liquette dans le décor Lalique. Le voyage se résumait à une longue suite musicale, où M. défilait en chaussettes. Elle m'exhibait une multitude de paires qu'elle changeait au gré des étapes. Mi-bas rayés noirs et blancs à Vienne, soquettes multicolores à Istanbul. Ebloui par ce spectacle je restais immobile, spectateur comblé, voyageant dans le voyage...De temps en temps, contrôleurs et contrôleuses, impassibles, venaient vérifier nos tickets et nous proposer café et croissants. Nous mangions en silence, les yeux dans les yeux, amoureux.

vendredi 19 février 2010

Quotidien

Nous sommes toujours là. Un peu débordés. Comme d'habitude, mais encore un peu plus que d'habitude. Nous sommes familiers de ces va-et-vient -sic- ce n'est pas une posture, ni une position mais une réalité. Il faut dire que le quotidien change quand le foyer accueille une nouvelle personne. l. rejoint m., M. et e...
Pardonnez-nous donc pour ce silence passager, avec les bourgeons du Printemps, des nuits un peu plus régulières et du café nous sommes sur le point de revenir en fanfare et en images...