vendredi 30 janvier 2009

M. comme Martine

C'est aujourd'hui la sainte Martine, notre sainte patronne. Une date importante à commémorer à grand coups de martinet bien sûr. L'occasion aussi pour M. de revenir faire un tour ici, dans ces belles CorrespondanceS, et d'y découvrir les messages de e. Je comprends mieux maintenant à quoi il s'occupe pendant ses journées de liberté : il tripote mes petites culottes, joue avec mes chaussures et passe l'aspirateur dans de petites tenues qui vont rendre les voisines folles de désir si elles le voient par la fenêtre... Et moi, pendant ce temps, je travaille ! J'ai l'impression qu'il est grand temps de faire savoir qui est la Maîtresse ici et de remettre les pendules à l'heure : mon petit e. d'intérieur est prié de se concentrer sur son travail plutôt que de faire joujou avec l'appareil photo et de montrer ses (très jolies) jambes et son (si mignon petit) cul. Les prochaines photos risquent d'être saturées de rouge...
A la sainte Martine, M. sort du bois
avec sa badine, attention ! gare à toi !

jeudi 29 janvier 2009

Pose toujours

Il est vrai que cette première version laissait à désirer.
e. est décidément très distrait.
Il manquait quelques accessoires, et sans doute un peu de sensualité.
Un bon soumis se doit de toujours progresser.
En ce jeudi, jour officiel de l'aspi chez M. et e., une tenue plus soignée et une pose plus déterminée s'imposait sous peine de s'exposer à de justes et sévères réprimandes.
Allez e., au travail, la poussière ne saurait attendre, malgré le grand soleil qui donne envie d'aller faire un tour dehors !
L'occasion de faire par la même occasion un peu de gymnastique...

mardi 27 janvier 2009

En pompant l'air

L'aspi, normalement c'est plutôt le jeudi chez M. et e..
Libérons-nous des conventions !
Je ne pouvais manquer, en écho au message de Dame qui en connaît un rayon sur le sujet, d'évoquer mes relations avec ce bel objet domestique que j'affectionne particulièrement
Ce dernier aurait été inventé au tout début du siècle dernier par un ingénieur britannique qui voulait nettoyer avec plus d'efficacité les sièges des trains. Evidemment dès qu'on parle bdsm, il faut que les Anglais pointent le bout de leur badine.
La photo, en noir et blanc, ne permet pas de voir que notre modèle est rouge. Comme il se doit.
Quelles sont les autres connotations bdsm ? Sans doute la mise en scène que cela implique, le fait de se vêtir par exemple d'une robe de soubrette avant de passer à l'action.
Le plaisir mi-phallique, mi-évocation d'un fouet, de tenir le tuyau que l'on tortille dans tous les coins et recoins. La quête, toujours sans fin du soumis, qui traque le moindre grain de poussière grâce à sa pompe à air.
La perspective de l'examen minutieux de M., quand elle rentre le soir...
La scénographie est évidemment discutable. Fallait-il garder les chaussettes ? Fallait-il remonter un peu plus la tenue de soubrette - ou bien se pencher davantage ? Huuum, tout est question de choix et de mesure...A suivre sans doute.

vendredi 23 janvier 2009

e. à la montagne (suite)

La suite des leçons particulières de e.
Comme dans tout sport, l'important c'est l'entraînement.
Et la tenue, suffisamment chaude, surtout pour M. !
Tout cela devrait finir par glisser...
e. des neiges, en cours de conversion.

jeudi 22 janvier 2009

Bonnet rouge et fesses blanches

Je ne sais pas skier. Je n'ai jamais vraiment appris . S'y rajoutent, prétextes pour justifier mes lacunes, une aversion pour le matériel encombrant et compliqué, et une prévention sociale pour ce sport que j'ai longtemps jugé élitiste.

Le problème c'est que M. sait skier, et fort bien. Et commence à en avoir assez de ne pouvoir m'accompagner qu'aux sorties raquettes. Qui plus est, je n'ai guère d'excuses, sinon la paresse, étant donné que nous vivons dans une région où les sommets sont proches...

Il a donc fallu obtempérer et se résoudre à apprendre. Un ordre est un ordre. J'ai pris une leçon lors des dernières vacances. Et cela s'est plutôt bien passé (sans bâtons pour commencer). J'ai finalement réussi à gérer l'équipement, beaucoup plus léger et compact aujourd'hui. Je ne suis tombé que deux fois. J'ai apprécié la montée en tire-fesse, même si j'ai dû me contenter d'une piste verte pour commencer. Et me confrontant à mes a priori, je dois admettre que le public est plutôt brassé, et que l'on y croise des gens simples. Cela doit dépendre en fait des stations, plutôt snobs, sportives ou familiales.

Il ne me reste plus qu'à prendre quelques leçons supplémentaires lors des prochaines vacances (peut-être une avec une monitrice ;-) pour comparer) afin d'améliorer ma technique. Pour ensuite descendre une piste rouge avec M. qui se régalera à faire tournoyer bâtons et badines en forêt.

Je ne manquerai pas le soir, bien sûr, de faire tomber mon bout de pain dans la fondue...

e., première fesse blanche.

mercredi 21 janvier 2009

69 Street

Comme en littérature, on trouve parfois au hasard d'une page de la toile des références à notre univers.
Ainsi, rue 89 ou 69 en l'occurrence, se fend de quelques papiers instructifs et décalés sur le sujet, façon sociétale, bien dans le ton du site.
e. reporter ne pouvait s'empêcher de le mettre en lien tout de suite : c'est par ici.

vendredi 16 janvier 2009

Colonnes de dentelle

Décidément d'humeur fétichiste, e. poursuit ses explorations créatrices et domestiques.
Parmi les multiples et passionnantes tâches ménagères qui m'incombent, rien ne saurait davantage me ravir que la lessive, a fortiori quand celle-ci contient les effets de M.
Cette installation chauffante, qui alterne chair et noir, string et culotte, me plonge dans le plus grand émoi. De l'esthétique à l'excite. Peut-être que les colonnes du radiateur blanc soulignent par leur dureté la possibilité d'une correction, et créent les contours d'une M. minimale, en petite tenue, cravache en main pour bobo maximal...Déculottée culottée en vue.
Tours et détours de mon humeur vagabonde, qui se refuse à toute concentration.
Cela me fait penser à ce très beau site où je rêve d'aller un jour en compagnie d'une M. toquée et bottée. N'est-ce pas un lieu sublime pour fesser avec force et art ? Punition in situ, rougeurs pour un e. qui en reste vert. Correction surgissante !

jeudi 15 janvier 2009

Bridé

Suite de notre petit parcours littéraire et fétichiste, ce qui me permet par la même occasion de jouer avec les chaussures de M. :
"D'ailleurs la même jeune femme que l'autre jour, vêtue d'un tailleur chic, chaussée d'escarpins dont la bride ne cesse de décevoir son désir d'ordre (elle la remet en place de temps à autre avec des doigts d'une blancheur inouïe, conclus par des ongles dont le dessin particulier m'enchante), automatisme qui non seulement m'attendrit mais m'excite, se trouve sur la terrasse depuis une heure. En écho à l'intérêt que je lui manifeste en la fixant constamment du regard (et celui-ci se fait le plus discret possible quand il se pose sur la bride de ses souliers), elle ne cesse de jeter sur moi de brèves oeillades approbatrices qui ont la coquetterie de s'environner d'une atmosphère de timidité."Eric Reinhardt, Cendrillon, p. 256 (un grand roman).

vendredi 9 janvier 2009

Jeux de pieds et de maux

Une petite page culture. J'ai aimé ce livre reçu pendant les fêtes. Aucune étiquette sm, ni fétichiste - qui produit sauf exception des oeuvres assez monotones, juste de la littérature classique.
Et j'aime encore plus y découvrir quelques suggestions, une ambiance bizarre, une scène un peu étrange, au milieu d'une trame romanesque.

Yoko Ogawa, l'Annulaire, collection Babel, Actes Sud :
"Il a saisi mes jambes d'une main pour m'enlever de l'autre mes vieilles chaussures par le talon. Elles ont glissé très vite de mes pieds et je n'ai rien senti. Mes pieds nus étaient dans sa main. Je n'avais rien d'autre à faire que de fixer mes vieilles chaussures tombées sur le sol, le bout des pieds effleurant la jointure des carreaux [...] Ensuite il a commencé par mettre une chaussure noire à mon pied droit. Il a pris mon talon pour glisser mon pied d'un seul mouvement jusqu'à l'extrémité de la chaussure. Je sentais ses doigts durs et froids sur mon talon, mais l'intérieur de la chaussure était tiède et moite [...]"

lundi 5 janvier 2009