Nous continuons notre série des placards avec un numéro spécial Vacances.
Vacances au passage qui ont été modifiées d'où un retour anticipé. Les surprises ont leur charme et c'est l'occasion de retrouver nos Correspondances pour notre plus grande joie.
Comment marquer ce retour ? Mélie a déjà fait avec son humour naturel un message sur les bambous et les meules de foin. Riche moisson ! Dame nous a envoyé une malicieuse et rafraîchissante carte postale de vacances avec une femme-fontaine. Bric à Brac a lancé une série subtile et originale sur les fantasmes de l'été et Aurora a déjà chroniqué le dernier numéro des Inrocks...
L'espace est mince. Nous avons donc choisi d'évoquer notre première partie de vacances consacrée à écumer les salles du Fesse-tival d'Avignon...
Nous aimons le théâtre et les liens avec notre univers BDSM sont évidents...Cette année 60ème édition avec un riche programme...Pas loin de 1000 spectacles dans le "off" et plusieurs dizaines dans le "in"...Malgré le bon travail de défrichage préparatoire de e., il est toujours difficile de totalement se repérer d'emblée et donc très agréable de plonger dans les ruelles et de se perdre dans la belle cité médiévale...Tout semble alors possible, la vie est une pièce aux multiples rebondissements.
Nous détacherons quelques moments que nous avons particulièrement apprécié :
- La magie du Cloître des Carmes avec une très belle association de textes de Duras : Pluie d'été à Hiroshima ( mise en scène Eric Vignier).
- L'énergie de la troupe de Lacascade pour les Barbares de Gorki dans le bel écrin de la Cour d'honneur avec lumières, trompettes, et coups de fouet ( virtuels ) des répliques des acteurs...
- La force du texte resseré et l'imagination d'un futur proche (2077) dans la salle Benoît XII : Si ce n'est toi de l'auteur anglais Edward Bond mis en scène par Alain Françon. Très fort. Le théâtre comme un de nos plus beaux scénarii intimes vous transporte ailleurs.
- Et enfin une pièce plus intime, un huit-clos joué dans un placard par deux acteurs très physiques, M. et e., dans l'intimité de leur chambre d'hôte....
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