lundi 20 mars 2006

Empreintanières....

Le Printemps a signé son arrivée sur le livre d'or de mes demi-Lunes. Il a déposé comme une offrande cette marque d'Amour.

M. je vous aime, M. je t'aime.

Ce signe discret et raffiné pour illustrer la force de notre lien. Comme un bourgeon, une fleur sur la baguette d'amandier que vous allez couper pour meurtrir mes tendres chairs.

Que Cupidon arme votre bras aimant pour châtier un e. trop alangui en cet hiver finissant. C'est le réveil de la nature, Montjoie ! La machine remonte dans le temps...éternels recommencements.

Rite d'initiation. On change de peau.

M. lâche son e. à l'orée d'une forêt. Il est vêtu d'un short, de chaussettes blanches et de sandales. Il tient à la main un carnet dans lequel il doit composer son herbier : identifier feuilles et bois susceptibles de servir de joujou pour leurs ébats sévères. Dans son sac à dos une gourde et des culottes de rechange. Objectif : après avoir terminé son travail de castor junior, trouver la cachette de M.

e. le citadin a tout à apprendre. Trouvera-t-il de l'aide dans cette forêt enchantée ? M. aux supers-pouvoirs s'est adjointe l'aide des nymphes, elfes et fées nichant dans les amandiers, chênes, baobabs, cactus et bouleaux...( toutes les espèces méditerranéennes, continentales ou tropicales poussent dans cet endroit mystérieux ) : elle leur a donné toute latitude pour créer pièges, obstacles et gages sur le parcours de e. La fée en chef a même droit de fessée sur lui, privilège insigne que M. n'accorde qu'exceptionnellement.

Et M. pendant ce temps ? Vêtue d'un pourpoint vert, coiffée d'un bandeau et d'une plume, et munie d'un carquois rempli de flèches-cravaches et d'arcs-fouets, elle évoque à la fois Artémis la chasseresse et une M. arianne qui aurait piqué le costume de Robin. Une M un peu Minos aussi dans ce dédale de feuillages...

Elle trône dans un Dolmen-Palais, aux souterrains aménagés sous terre, d'où elle surveille les moindres faits et gestes de sa proie amoureuse, grâce à un système de caméras miniatures installées dans les arbres ou sous les fougères ( il s'agit d'une époque idéalisée entre Antiquité, Moyen Age et futur). Une troupe bigarrée de nains, sujets robustes et dévoués, se relaie pour lui masser les pieds ou essuyer ses bottes ( ils sont juste à la bonne hauteur ce qui est très pratique ).

Elle dispose également d'une collection de toys ramenés du Sensuel et Merveilleux Royaume voisin des Cieux Dragonnargentés, ce qui lui permet de s'adonner à des nombreux plaisirs solitaires, dont l'intensité redouble à chaque mésaventure de e ( elle a une préférence pour un objet précieux des temps anciens dont la hampe est recouverte d'écorce de dragon rouge trempée dans de la poudre d'orque des neiges dont elle se sert tout en dégustant de sublimes nectars...)

Pendant ce temps, e. se nourrit de noisettes et de pissenlits, et peine à remplir son herbier. Il n'oublie pas, bien sûr, de semer des petits cailloux sur son chemin. La nuit par de discrets messages annonce la proche arrivée de son noir carrosse. Fatigué il se laisse tomber aux pieds d'un chêne-liège à l'air hospitalier. Soudain, malgré lui, son short descend jusqu'à ses genoux. Mû par une force magique e. met la main dans sa culotte et entreprend de s'occuper de son intimité. Il est prisonnier d'un sort commandé par M. avec la complicité des elfes nichant dans le chêne : longue séance de "milking", méthode S., pour tester son obéissance et sa résistance...

Rite et sève de Printemps. Au bout de longues heures, M. l'autorisa à jouir au pied du chêne et il put s'endormir en paix. Faites de beaux rêves, dvb, je vous aime, murmurait une douce voix venant de la terre nourricière.

D'autres épreuves l'attendaient le lendemain.

e.

A SUIVRE

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Que ce Printemps s'ouvre avec charme et poésie grâce à ce beau message, très cher e...
Les elfes et les fées me confirment à l'instant qu'ils se tiennent prêts pour notre aventure dans la forêt secrète de nos fantasmes printaniers...Moi même je n'attends qu'une occasion pour vous enlever dans notre fier carosse. Les oiseaux remplissent l'air de leurs doux gazouillis, les branches d'amandiers se tendent pour me servir de badine et la sève monte sous les robes d'écorce... J'ai très soif de vous ce soir...

M.

Anonyme a dit…

Cette lucarne ouverte sur votre intimité,
A pas de velours, me fait avancer dans la forêt,
Pour combler mon voyeurisme sans vous déranger...
Je repars sur la pointe des pieds..

M. et e. a dit…

Chère Dame, les elfes ont bien senti votre présence mais sont restés très discrets et n'ont rien dit !
Nous apprécions vos délicats passages de velours !

M. et e.