mardi 27 septembre 2005

A vos plumes...prêts, partez !

La fièvre d'écriture est loin d'être retombée. Nous reconstituons les écritoires manosquins dans nos intérieurs... La foule s'est éloignée mais cette intimité offre d'autres avantages... Pour reprendre le concept de notre festival préféré nous proposons ici un atelier d'écriture interactif... A vous d'écrire le, les commentaires sur cette photographie. Le genre est libre, une seule contrainte : ne pas dépasser 20 lignes, relire votre texte pour éviter les fautes d'orthographe - attention aux punitions sinon -, et utiliser obligatoirement ces cinq mots : amour, sévère, patate douce, coléoptère, martinet. Au terme de ce concours nous publierons notre texte préféré... Remise des prix et récompenses virtuelles et honorifiques au terme du jeu.

23 commentaires:

Anonyme a dit…

L'amour du divin breuvage me perdra! Asssoiffé d'absolu, j'étais comme collé aux ptères de ce souvenir fugace (aux lardons)!!!
Comment me libérer l'esprit? Comment oublier cette image? Comment ne pas entendre ce sourd appel? Comment oublier la beauté de ce vol de martinets au dessus du champ de patates douces?
Comment faire alors que je con_temple cette photo tronquée?
Elle me rappelle tant celles échangées avec egee_rie!
Enivré de par tous ces souvenirs, il me faut réagir!
Je crois que j'en tiens une sévère!!!

M. et e. a dit…

Bravo "exigeant"...allez vous avez un point de bonus car vous êtes notre premier participant.
Le concours est toujours ouvert, on attend les autres participations ! ( Date de clôture le 15/10 ). Précision : on peut jouer plusieurs fois ( 3 maxi ).
Bonne chance !
PS : Pour "exigeant" : l'occasion pour nous aussi de découvrir votre joli site...

Anonyme a dit…

Je vais te coucher sur ce joli bureau "art nouveau" et après t'avoir attachée métamorphoser tes fesses en patate douce.
Oui je suis un directeur de conscience plutôt sévère et je compte fondre sur toi comme dans un vol de martinets affolés pour punir tes moindres dérapages sur le circuit de notre Amour.
A bientôt à Paris jolie inconnue. Je compte vous fesser pendant l'expo Klimt-Schiele au Grand Palais et ce devant les gardiens médusés et coléoptèrés...

M. et e. a dit…

Cher Père Girard,

L'habit ne fait pas le moine !! Et votre déguisement ne me laisse pas dupe...
Mais vos menaces me font trembler et m'enchantent. Je pense m'en souvenir lorsque je visiterai cette exposition prometteuse...

Jolie participation en tous cas, mais est-elle valable ?

votre M ou plutôt e en l'occurence...

Anonyme a dit…

Coup de colère. Sans doute exagéré. Je sais, je suis trop sévère. Mais je suis seule. Seule à ce bureau en ce début de soirée. Vous avez déserté ma compagnie, sans doute trop occupé à comptabiliser les coléoptères ramassés dans vos filets aujourd'hui. Je m'ennuie. De vous. Je suis là, nue sur cette chaise pendant que je vous écris. Nue et ravagée par le manque. Envie de faire l'amour. Vous n'y prêtez guère attention. A quoi faites-vous attention d'ailleurs ? Marre d'être prise pour une patate, même douce. Je vous préviens, si vous venez pleurnicher, je ne sortirai pas le martinet, cela vous ferait bien trop plaisir. J'en ai marre de vous faire plaisir !!

Anonyme a dit…

Mon petit amour de coléoptère,
Voilà qu'au moment de poser mon collier sur la coiffeuse, je vois la recette de martinet farci aux patates douces que tu m'avais trouvée. Moi qui croyais l'avoir perdue, je n'avais fait que l'oublier.
Tu auras donc une raison supplémentaire de me témoigner ton attention sévère. ;-)

Anonyme a dit…

Elle est devant le clavecin, la main sur un clavier improbable. Elle a trouvé l'instrument à peu de frais dans une vente aux enchères, une nuée de coléoptères ayant ravagé en partie l'instrument. Son amour, aussi habile de ses mains pour manier le martinet que pour travailler le bois, lui a restauré l'objet.
Mais elle doit s'apprêter. Cette patate douce, cette cerise de linotte, cette fraise sauvageonne a joué une fausse note et elle attend d'un instant à l'autre son luthier particulier, un homme aussi juste que sévère. Vive la musique !

M. et e. a dit…

Bravo meli-melo !
Bonne continuation aux autres...nous aimons beaucoup les propositions déposées pour l'instant !
M. et e.

Anonyme a dit…

Mon amour,

J'avais l'intention de préparer à l'occasion de nos retrouvailles une belle cérémonie.. Comment ce jour là tu as un empêchement ?? ton oncle d'Amérique dis-tu ? pauvre coléoptère ! tu te fous de moi ? tu mérites que je t'encule avec une patate douce après une bonne raclée au martinet ! Non mais des fois !! A l'avenir je serai beaucoup plus sévère..

ta dame

Anonyme a dit…

Amour, mon bel amour,

La nuit s’impatiente dans cette attente que Vous avez voulue m’infliger, par jeu, par mesure de rétorsion aussi. Les minutes s’égrènent sur ma peau comme une torture, comme un frôlement agaçant de coléoptère … j’ai encore oublié quelque chose, un détail de rien avant de vous rejoindre : refermer mon collier autour de mon cou. Dans mon empressement, je l’ai oublié au fond de mon sac, tout enroulé sur lui-même, comme mon désir pour Vous.
Votre punition est tombée, sévère. Et me voilà devant mon cahier - mon cahier de soumise-, privé de votre présence, le bas du corps dévêtu, ouverte, telle que Vous m’avez voulue, n’osant encore soulever la couverture rouge pour y consigner ce même rouge qui orne mes rotondités, ce pourpre que j’y ai apposé, sous votre injonction, à l’aide de ma brosse à cheveux -qui avait eu la malheureuse (mais vaillante) idée de traîner sur la coiffeuse.
A votre demande, ma main recueille le témoignage de mon émotion, dans la moiteur odorante de mon intimité, rendue chaude et moelleuse par les coups de brosse, aussi tendre et vaporeuse qu’une patate douce cuite à point,… prête à être dévorée. Je dois laisser cette empreinte de mon plaisir sur la page du cahier. Et vous décrire par le menu mes sensations.
Le menu…, mais c’est moi ! Mangez-moi. Tant pis, si vous trouvez que je bâcle le travail, si vous me fustigez d’un « hors sujet ! », si votre martinet me menace de représailles puisque je ne sais vous obéir assez vite. Tant pis ?..... Tant mieux ! Je persévère dans mon insoumission.
Je suis nymphe. Métamorphosez-moi !
J’entends les lanières du martinet bruisser dans l’air comme des élytres.
Vous avez sorti l’objet magique de son étui.
Je déploie mes ailes.
Je viens à Vous…
amour-heureusement !

Anonyme a dit…

Fax du 30 septembre 21:34

Ah Maître omniscient unique, révéré, Sachez écouter votre ènieme requérante envoûtée. Pauvre animal tout apprêté, tout enfiévré. Consentie obédience, livrée, énamourée, offerte pénitente, tremblante ère révèlée enfin. Maîtrisez avec raison, talent iconoclaste, nos envies ténébreuses.

Anonyme a dit…

Mille pardons, suite à une erreur de nos services ce fax vous est arrivé incomplet… nous vous le retransmettons…

FAX du 30 Septembre 22:04

Ah Maître omniscient unique, révéré, Sachez écouter votre ènieme requérante envoûtée. Pauvre animal tout apprêté, tout enfiévré. Donnez, ombrageux, une cruelle empreinte. Consentie obédience, livrée, énamourée, offerte pénitente, tremblante ère révèlée enfin. Maîtrisez avec raison, talent iconoclaste, nos envies ténébreuses.

Anonyme a dit…

Je cherche mes bas. Je ne les trouve pas. Du sac rouge entrouvert sur le secrétaire, glisse un collier de perles. Il est 20h. Je ne veux pas que tu me trouves dans cet état. Depuis la cuisine, j'entends ce corniaud de martinet, excité, pépiller dans sa cage. Dans une minute tu me seras là. Je me maudis, moi, pauvre, patate douce, nouée, fébrile et malhabile. Je regarde, égarée.... la coiffeuse...
Et là.. Au milieu des objets, des broutilles et pacotilles... Je te vois. Tu entreras, Sans frapper. (Enfin... pas tout de suite). Et tu diras, sur le ton qui te va : - Hmm....Tu n'es pas prête. Alors...... je te la fais sévère... ou amour ? Dis-moi.
Et moi..., embarrassée, impressionnée mais tant, tellement, si bien... Je te répondrai, le plus sottement du monde et faisant la bravache en plein désarroi :
- Collés. heu... Coléoptère !

M. et e. a dit…

Nous sommes assez excités et charmés par ces productions multicolores et rivalisant de créativité...nous ne donnons pas d'indices, mais une chose est sûre pour l'instant c'est très serré...
e.

M. et e. a dit…

La source semble doucement se tarir...
Les ejux semblent presque faits...
Remise des prix bientôt...
Dépêchez-vous de laisser vos dernières productions...
Avec pour les ultimes productions courageuses une contrainte supplémentaire : utiliser les termes "rouge", "octobre", "casquette", "radis" et "chaussettes"...
Cela nous permettra peut-être de départager les deux candidat(e)s au coude-à-coude pour la première place...

Anonyme a dit…

Waouh.
Ils étaient trente, impression de densité comme si une nuée de coléoptères avait envahi la pièce.
Ils me l'ont mise sévère.
J'ai vibré de la chaussette à la casquette, me dandinant comme une patate douce pour rentrer à la maison. Il m'avait prise en photo, bien sûr, quel amour.
le lendemain il m'a dit "on remet ça" ? J'ai juste changé de chaussettes. Ils étaient cinquante cette fois, tous dressés comme des coléoptères de compétition.
Ils en ont mis partout.
Demain je reviendrai avec mon ami Martine, eh, eh. On va se régaler en se partageant ce festin de radis manchés.
Elle sera toute rouge comme d'habitude.
Et oui c'est son anniversaire en octobre, elle ne s'attend pas à un tel cadeau.

Cath.

Anonyme a dit…

Tu m'as prévenue, d'un ton... mi fugue mi déraison, sévère et enjoué à la fois :
"Ce sera Octobre Rouge."
Et moi, pauvre patate douce, douce et si cultivée, nourrie à l'image d'E-pinal, je te voyais déjà avec ta casquette de Commandeur, empoignant le martinet en guise de bâton, choisissant sur ma carte du Tendre le voyage au long-court, les plongées et les remontées... une longue traversée du Fleuve Amour en contre-bande.
Mais voilà que je me retrouve écartelée sur le lit, épinglée comme un coléoptère sous les xeux d'un entomologiste myope, tandis que tu disposes sur moi des radis que tu dévores ensuite au croque-sel de mon intime.
Je rougis, oui.
D'être ton plat sans résistance.
Un fast-food sans doute...
Puisque tu as gardé tes chaussettes.

Anonyme a dit…

Octobre rouge!
Je les revois défiler
Comme si c'était hier!
Qui tenant une gouge,
Qui tenant un martinet,
En ce précoce hiver!
Serrés, décidés, déjà vainqueurs,
Avançant telle une nuée de coléoptères
Le regard droit sous la casquette,
Ils s'élançaient d'un pas rageur!
Le visage fier, la mine sévère!
Et mon regard fixé sur les chaussettes
Imaginant l'universel.
Qui se battra pour des radis
Tel autre pour des patates douces.
Pataugeant l'O de vaisselle
Ils continuaient d'un pas hardi,
Décidés à ne pas mettre les pouces!

Anonyme a dit…

C’était en cet octobre automnal dans les flamboiements rouge des érables déclinants que revêtu de mon manteau de solitude, j’allais pèlerin improbable le long du chemin qui menait à la citée. Un martinet lançait les stridulations de son chant d’adieu. Chant d’amour au soleil infidèle qui se préparait à le quitter, chant d’amante pour le retenir, un instant le tenir. J’enfonçais un peu ma casquette, le vent se montrait une amante impitoyablement sévère dont les caresses glacées pénétraient mon âme déjà transie. Je marchais sur le sentier, les pieds rivés au sol, mes chaussettes étaient dépareillées, constat amer de mes échecs. La vue de ces socques si peu ajustés me donna envie de pleurer, je sentis la déchirure dans ma poitrine se faire soudain plus vive. Je m’adossais au tronc glacé et livide d’un hêtre en manque de sève, comme mon être était en manque de rêves. Au loin dans les frondaisons se perdait le chemin, j’étais las de cette marche vaine, coléoptère s’échinant à saisir le fanal d’un amour perdu. Assis au pied de l’arbre je regardais un écureuil s’évertuer à déterrer un radis sauvage, peut être lui aussi rêvait il de contrées chaudes, de soleils brûlants, de mets exotiques, mangues et patates douces ? Pourtant comme moi il était prisonnier de l’hiver qui avançait inexorablement à notre rencontre. Le petit animal sembla soudain prendre conscience de ma présence, il resta un instant à me contempler de ces petits yeux curieux. Jugeant que je ne représentais pas un danger il se remit à son ouvrage. Non je ne représentais pas une menace, plus maintenant. Un premier flocon de neige atteignit mon visage, suivi de près par une myriade de frères et sœur. Appuyé contre l’arbre les yeux fermés, je laissais mes larmes couler.

Unknown a dit…

Vous avez un blog très agréable et je l'aime, je vais placer un lien de retour à lui dans un de mon blogs qui égale votre contenu. Il peut prendre quelques jours mais je ferai besure pour poster un nouveau commentaire avec le lien arrière.

Merci pour est un bon blogger.

Anonyme a dit…

Je vais m'habiller. Tu vas arriver. J'hésite. Et puis, non.

J'irai vers toi, sans voile, ni rideau ni chaussette, sans un kopeck, pas un radis, nue, blanche. Et rose.

Tu me feras l'octobre rouge.
Et bien bas, je te saluerai.
Et puisque tu aimes tellement mes errements, je murmurerais : - Casquette Monsieur, casquette.
Comme on dirait "chapeau".

Alors, je le verrai ce sourire qui cherche à s'échapper, ce sourcil haussé...
Et tu me promettras un novembre.. d'ambre.

M. et e. a dit…

Bravo Mélie pour cette jolie contribution hors-concours !!!

Roberto Iza Valdés a dit…
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