samedi 3 septembre 2005

Savoir-faire Ménager

"Je l'ai rencontré par l'intermédiaire de l'APSM- Association pour la Promotion du Savoir-faire Ménager. Il est chargé de mon intérieur - Je viens d'emménager dans un 90 m2 délabré et j'ai bien besoin d'un homme à tout faire.

Je l'ai choisi avec attention : grand, mince, le cheveu blond et l'oeil vert. Appliqué et obéissant.

J'ai exigé qu'il fasse le ménage uniquement vêtu d'un petit tablier blanc, ce qui me permet de profiter de son petit cul lorsqu'il s'agite autour de moi avec son joli plumeau rose.

L'Agence m'avait conseillé la plus extrême fermeté à son égard, ce que je me suis employée à respecter. Il est très distrait, et cela pose d'évidents problèmes. Je suis donc fréquemment obligée de réagir avec rigueur. Il en a pris l'habitude. Il connaît la "procédure" par coeur. Je me demande même s'il ne fait pas exprès pour être puni.

Il s'agenouille devant moi sur un coussin et je lui attache les poignets pour éviter toute protestation éventuelle. Je lui demande alors s'il connaît la raison de sa punition et il me répond par l'affirmative en racontant l'épisode qui a déclenché ma colère.

Je lui demande si c'est acceptable et il reconnaît de lui-même qu'il est nécessaire qu'il soit puni de la plus sévère manière. J'aime quand il baise mes pieds en implorant mon pardon et en m'appellant "Maîtresse !", tout en sachant très bien qu'il n'échappera pas au martinet qu'il est allé lui-même chercher dans le placard avant le début de l'interrogatoire.

Je sais qu'il commence à frémir en me voyant soulever le manche de métal argenté. Son cul se soulève et tressaille et sa respiration devient plus bruyante. Le premier coup est le plus délicieux. Je l'attends et le prépare soigneusement. Je frappe sur le rond de la fesse pour que cela claque mieux. Les lanières de cuir virevoltent dans l'air et dessinent de jolies zébrures sur sa chair rosée.

Il ne crie jamais. Il s'applique -comme je l'exige- à compter consciencieusement les coups et gémit parfois.

Souvent en fait.

Quand les coups deviennent plus rapides, plus réguliers, ses petits gémissements accompagnent le rythme implacable du martinet, et son cul aussi, qui se soulève et qui ondoie sous le serpent de cuir.

Je m'oblige à des pauses.

Pour ne pas me laisser emporter par ma fougue. Et pour profiter du spectacle : marbrures et zébrures dessinent un paysage étrange dans un camaïeu étonnant de rose et de rouge sur la rondeur de ses fesses. J'aime y promener mes mains pour en palper la brûlure. Pour m'approcher au plus près de lui et sentir son souffle chaud et haletant sur mon visage. Pour mesurer d'une caresse furtive la raideur de son sexe contre le tablier blanc.

Il sait que je sais.

Il ne dit rien. Il garde les yeux baissés et attend que je reprenne les coups. Et nous restons un instant immobiles, interdits, comme suspendus aux lanières de ce désir-martinet...

J'aimerais frapper jusqu'à ce qu'il ne puisse plus se contenir, jusqu'à ce qu'il explose, et sentir son sperme chaud couler sur ma jambe.

Je ne dirais rien. J'attendrais simplement qu'il me dise la phrase rituelle pour le détacher : "c'est promis, Maîtresse, je ne le ferai plus"".

M.

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