dimanche 25 septembre 2005

Post Correspondances (I), compte-rendu.

Retour de Provence. Des images plein la tête, nos sens en émoi, comme les raisins rouges à en éclater... Nous avons dit au revoir à la sauvage Durance, aux barrages et aux majestueux ponts suspendus. Encore essouflés de nos prouesses de plume. Nous avions planté notre Donjon à Manosque pour quelques jours. Ce festival des "Correspondances", d'année en année, se bonifie : les écritoires se multiplient offrant décors et ambiances différentes pour laisser gambader les mots en liberté. En plein air, ambiance bambous. Ou dans des intérieurs subtilement aménagés : caves d'un imprimeur, voiles des boutiques de mode ou de déco, et même un atelier dans une charcuterie... On sort son carnet d'adresses : on écrit deux ou trois lettres à l'être cher, on renoue avec une connaissance oubliée, on adresse pourquoi pas un clin d'oeil à un collègue voire à un inconnu : les enveloppes ont des robes variées, les boîtes aux lettres toujours recommencées et la Poste notre complice zélée. Ce festival est un peu le nôtre. Il est bon, pour un temps, de laisser au repos le clavier pour reprendre le chemin des encriers : sur les tables de l'écritoire médiéval on pouvait même utiliser tampons et buvards. Les commerçants sont de la fête, citations de Giono sur les vitrines, jeux, apéros littéraires dans les estaminets de la vieille ville. "Ce beau sein rond est une colline" "Cette belle fesse rebondie est une lune que le soleil de ma cravache va couvrir de cratères". Jean le Bleu, Jean le Rouge, le Hussard sur le toit, déculotté, une Maîtresse avec beaucoup de divertissement. Et le soir venu, spectacles éclectiques : de la tente bigarrée des associations de quartier aux chansons - Florent Marchet et ses invités lisant des extraits d'auteur sur le couple : du pur bonheur, de l'humour, de la délicatesse... Quant à la tête d'affiche, acteur fils d'un très célèbre acteur, lisant du Hunter S. Thomson, je préfère ne pas en parler : il n'était pas au mieux de sa forme, il n'avait pas visiblement beaucoup répété, et la mise en scène était remplie de clichés. L'intention de la programmation n'en reste pas moins séduisante. Un week-end délicieux donc , littéraire, tendre et sévère. M. était particulièrement inspirée, elle créait peut-être des scénarios derrières les voiles des écritoires-boudoirs. Et le soir venu son martinet noir, en grande forme, pogotait sauvagement sur mes fesses, tour à tour ravies et meurtries. J'Aime l'Aventure avec Aille-Elle. A suivre, en images....

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Essay Becomes an Exploration of Being Poor
And so he sat down at his keyboard and began to write. His essay, "Being Poor," gives readers a glimpse of poverty in America.
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