vendredi 9 septembre 2005

Desesperate Housewifes (2)

Je me suis plié assez rapidement aux règles édictées.
J'avoue apprécier, en rentrant du travail, pouvoir laisser de côté les préoccupations intellectuelles de la journée, pour, le soir venu, me consacrer à des activités plus matérielles...
De plus le ménage, vécu comme une corvée dans mon deux pièces, devient ludique lorsque je m'y adonne chez autrui.
Question de regard...la poussière devient sympathique, le balai facétieux, l'aspirateur se transforme en jeu vidéo...
Ou comment métamorphoser les objets du quotidien...
Je reste néanmoins vigilant. Je sais que la propriétaire, vérifie l'état des travaux. Elle est inflexible et promet de sanctionner la moindre négligence.
Son côté "Bree" peut-être ... ( Aïe, aïe je prends des risques avec cette audacieuse comparaison )...
La cravache, suspendue au porte-manteaux, provocante, semble guetter sa proie. J'en laisse tomber torchons et serpillères, je glisse sur le sol mouillé.
Trop tard...un pied botté m'immobilise.
Pris au piège.
J'ose un petit cri. La résille se referme sur moi. Prisonnier des filets de la rétiaire ménagère...
Je n'ai pas de chien pour me protéger. I become "the dog"...I wanna be your...
Mes habits s'évaporent comme par enchantement.
Je me retrouve nu, dans le salon rutilant, victime des fantaisies sévères de la "Deseperada Casamujer" très émoustillada...
Je sens que des "Z" très "spanglish" vont me "spanking" pendant une bonne partie de esta noche...
Elle vient de mettre ses gants, comme Gilda, elle m'attend...elle va corriger les imprefections de mon style....

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'aime tout : l'habillage ( du blog! ), la maîtrise de la langue ( écrite ) et les photos sélectionnées, si douces au regard...

Aurora - d'humeur mi taquine, mi-sérieuse.

M. et e. a dit…

La réalisation des photos est une partie essentielle dans la création des messages du blog. Elle est partie intégrante du processus de création.

Nous sommes ravis que cela vous plaise. Merci.

A bientôt pour la suite....

M. et e.