lundi 10 octobre 2005

Martinarès d'or, d'argent et de rubis...

Le Martinarès : Avec le temps les idées se sont éclaircies et le verdict est devenu assez évident... Le jury peut donc dévoiler ses lauréat(e)s puis publier le texte gagnant ( premier prix). Voici donc le Martinarès tant attendu du jeu des correspondances. Merci à tous les participants. Et bravo pour vos très belles contributions. Si vous le voulez bien nous recommencerons prochainement, avec sans doute quelques variantes dans les règles... Tout classement est forcément subjectif... Pour les récompenses et/ou punitions nous ne voudrions pas user d'un droit d'ingérence qui serait usurpé. A chacun d'en décider. Par exemple un week-end au AIE hôtel, un martinet flambant neuf, une jolie paire de bas, une bonne fessée, une privation de dessert.... 1) Martinet d'or : "ELLE" pour le texte "Amour, mon bel amour". 2) Grand prix du jury pour "méliemélo" pour le texte "Je cherche mes bas". 3) Prix d'interprétation masculine pour "exigeant" dans le texte '"Octobre rouge !" 4) Prix d'interprétation féminine pour "elle" dans le texte " Tu m'as prévenue, d'un ton..." 5) Prix "un certain regard" pour "Saïda" pour le texte "Mon amour" 6) Prix du plus beau scénario et des décors pour "lui" dans "C'était en cet octobre automnal les flamboiements rouges des érables déclinants..." 7) Prix de la composition musicale pour "méliemélo" pour "Elle est devant le clavecin." Merci à pomme amère, girard, kate et à ceux qui sans oser écrire ont peut-être imaginé des textes dans de jolis brouillons éphémères. Le texte de la gagnante que nous félicitons pour son imagination pourpre et son style flamboyant : "Amour, mon bel amour,La nuit s’impatiente dans cette attente que Vous avez voulue m’infliger, par jeu, par mesure de rétorsion aussi. Les minutes s’égrènent sur ma peau comme une torture, comme un frôlement agaçant de coléoptère … j’ai encore oublié quelque chose, un détail de rien avant de vous rejoindre : refermer mon collier autour de mon cou. Dans mon empressement, je l’ai oublié au fond de mon sac, tout enroulé sur lui-même, comme mon désir pour Vous.Votre punition est tombée, sévère. Et me voilà devant mon cahier - mon cahier de soumise-, privé de votre présence, le bas du corps dévêtu, ouverte, telle que Vous m’avez voulue, n’osant encore soulever la couverture rouge pour y consigner ce même rouge qui orne mes rotondités, ce pourpre que j’y ai apposé, sous votre injonction, à l’aide de ma brosse à cheveux -qui avait eu la malheureuse (mais vaillante) idée de traîner sur la coiffeuse.A votre demande, ma main recueille le témoignage de mon émotion, dans la moiteur odorante de mon intimité, rendue chaude et moelleuse par les coups de brosse, aussi tendre et vaporeuse qu’une patate douce cuite à point,… prête à être dévorée. Je dois laisser cette empreinte de mon plaisir sur la page du cahier. Et vous décrire par le menu mes sensations.Le menu…, mais c’est moi ! Mangez-moi. Tant pis, si vous trouvez que je bâcle le travail, si vous me fustigez d’un « hors sujet ! », si votre martinet me menace de représailles puisque je ne sais vous obéir assez vite. Tant pis ?..... Tant mieux ! Je persévère dans mon insoumission.Je suis nymphe. Métamorphosez-moi !J’entends les lanières du martinet bruisser dans l’air comme des élytres.Vous avez sorti l’objet magique de son étui.Je déploie mes ailes.Je viens à Vous…amour-heureusement ! "

4 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est toute empourprée par une bien explicable con-fusion, des sens, que je viens recevoir votre double adoubement. C'est la toute première fois... aussi je voudrais remercier ceux sans qui je ne serais pas là : ma grand-mère corse, qui n'avait pas lu Dolto mais maniait le martinet avec parcimonie et justesse, mes petits copains du village qui connaissaient l'art du poteau de tortures à l'indienne, Monsieur Martineau, mon enseignant de CE1, qui m'apprit à la fois les subtilités de la grammaire française et les finesses du maniement de la règle. Et enfin, et surtout, Lui, qui a su déployer la plus intense des palettes sur mon imaginaire ... et un peu plus. Merci à vous tous, à vous M. et e. Merci de tout coeur au jury, aux participants , aux lecteurs, merci !
Et n'oubliez surtout pas vos dons pour la SPVC (Société Protectrice des Vieilles Cravaches) On ne dira jamais assez combien leur fin de vie, oubliées au fond d'un placard est douloureuse. MERCI encore.Bonne soirée

Anonyme a dit…

Je tenais à rajouter mon remerciement à ceux de Elle et vous dire mon émotion. Je tenais à remercier mes différents IBM Thinkpad (aussi capricieux soient ils n'est ce pas Elle) sans qui nous ne serions pas la ce soir. On oublie trop souvent les équipes techniques. En tout cas un grand merci aux membres du jury et à soeur Alexandre qui au primaire a sue me donner le gout des chatiments corporels..

M. et e. a dit…

Sourire...vous n'oubliez personne !
Bravo.
Quelle maîtrise !

e.

Anonyme a dit…

Bravo à la gagnante, c'est très beau et le prix est largement mérité !
Cath.