Blog écrit à deux mains, voire quatre. Pour le plaisir des mots et des yeux. Inutile de surligner, laissez vous guider par leS Majuscules... Nous tenons à avertir les visiteurs du caractère "érotique" de certains écrits et de certaines photos. Ce blog est donc réservé aux adultes, à un public majeur. Nous déclinons de plus toute responsabilité sur les commentaires laissés par les lecteurs. M. et e. et parfois aussi e. et M.
dimanche 25 mars 2007
Annonciation
dimanche 18 mars 2007
Rue des désirs obscurs
jeudi 15 mars 2007
Sévices du Grevisse
Humm, le son et les phonèmes des "aïe" et des "ouille", qui nous secouent les occlusives et les fricatives, les jolies phrases simples sujet-verbe-complément comme "j'ai mal aux demi-lunes", les cédilles tracées par la badine, les accords du participe fessé, l'art de la M.ajuscule et de la minuscul-e., les syntagmes auxquels on se voue, les conjonctions de subordination et de soumission, les registres de langage dans nos jeux, du "soutenu" au "bondagé", les règles (en fer ou en bois) et les exceptions qui provoquent les punitions, le point-virgule qui fouette notre imagination, l'ellipse de correction en guise d'attente ; j'aime quand tu es singulière et que tu me déclines un pluriel en italique sur le bas du dos...
Bref l'inventaire ne manque pas de sel et mériterait un petit manuel pour accompagner nos séances d'Education Anglaise !
mercredi 7 mars 2007
Cage de lumières
dans son filet d'indécence, e. emmailloté,
attend sans résistance la proche délivrance,
tout à la merci de mes rêves carnassiers.
La robe transparente de cette chrysalide
excite l'incandescence de mes désirs secrets
et s'écarte, impudique, sur les ombres naissantes
de nos étreintes. Fantasmes printaniers.
dimanche 4 mars 2007
éclipsm
Tout commence par les lunes de e. brillant dans le nouveau placard. Pour cette soirée spéciale éclipse, e. choisit, comme il se doit, une tenue noire - string, bracelets de cuir, jeans et polaire - sous le contrôle d'une M. d'humeur vénusienne. L'Observatoire n'est certes qu'à 650 m, la température est douce, néanmoins il convient de se couvrir pour affronter une nuit prometteuse de mystères.
Les lumières de la ville s'éloignent, et la nuit noire nous plonge dans une atmosphère fantastique entre H.P. Lovercraft et Hitchcock. L'astre blanc est encore visible, et nous arrivons sans problème sur une colline voisine, peuplée de longues et larges lunettes, qui ne manquent pas d'attirer l'attention de M.
Un petit diaporama, nous présente la lune sous toutes ses faces.
Les esprits de M. et e. battent la nuit en écoutant les explications de l'astrophysicien - barbu et rigolo comme il se doit - et se prennent à rêver de syzygies sm, et de croissants explosant comme une supernova. M. songe aux globes de e. striés d'étoiles filantes pourpres sous une nuée de coups. Le fouet en orbite déchaîne un vent solaire. Correction annulaire. Houle des mers lunaires.
Puis vient le moment de l'observation du phénomène astral. Petit à petit la lune est grignotée. Les estampes médiévales évoquaient l'oeuvre d'un dragon pour expliquer la mystérieuse disparition. Pas de quartier. Correction inéluctable et sidérale. En attendant l'heure de la lune rousse...