lundi 31 octobre 2005

Bonsergent, Duroc, Solférino, Malakoff...

A Paris, il faut marcher.

D'expo en expo. De quartier en quartier.

De station de métro en station de métro.

Se glisser dans le rythme robotisé de la foule qui court vers on ne sait quelle mystérieuse étoile.

Faire une halte. Trouver une île.

Une boutique cité jolie, sur un chemin vert où il fait bon musarder...

Le soleil caresse le pelage d'un chat dans une allée tranquille du Père Lachaise.

Se perdre dans le labyrinthe de Beaubourg. La dame noire a fière allure sur l'échiquier de Duchamp. A chacun son Dada !

Se cloîtrer dans le donjon de la Grande Bibliothèque. Descente aux délicieux "enfers" de la littérature.

Pause au M café. e. fait son cinéma.

On enchaîne. Grand palais. Galerie de femmes dominatrices et de corps tourmentés.

M et e aiment.

Pas de place pour la mélancolie.

De la place pour 3. Toujours l'aventure !

"Match Point". Ne pas se perdre dans le dédale de la Défense.

Froideur des tours insensibles de la finance.

Le coeur de Paris bat du côté de Mouffetard et d'Oberkampf. Un café charbon et des sourires partagés.

Les jambes des robots du métro ont aussi des visages.

Fugue et...Back !!!

We're Back ! M. est en train de préparer un bon petit plat. Elle me charge de vous saluer et de vous dire que nous sommes très heureux de vous retrouver. Il reste les valises à décharger, les livres à ranger, et les photos à "développer". Nous avons des milliers de messages à partager et à rêver ! Vive le mois de novembre à venir. Il sera très dense ! Paname se pavanait de pont en pont sous le soleil...les expos étaient riches et croustillantes. Nous aurons beaucoup à dire sur "Dada" et sur "Vienne 1900" ( entre autres ). J'ai déjà jeté un coup d'oeil rapide chez la chère Aurora, nous sommes comme souvent sur la même vibration artistique : j'adore ses deux choix de tableaux ( la Judith de Klimt et le Cardinal coquin de Schiele ). A tout de suite en images... Bises.

vendredi 21 octobre 2005

mercredi 19 octobre 2005

Telle est ma réponse. Les mots se couchent au pied de l'arbre et écoutent les bruisilences de la nuit naissante. Caspar David F. était sensible au thème de l'homme solitaire face aux forces de la nature...la contemplation des grands espaces...je reconnais là votre humilité face à la majesté des grands espaces. Mais vous n'êtes pas seule, je me métamorphose, libellule, hibou, chat, coccinelle, cocker, mangouste, marsupilami, iguane...je me transforme à loisir pour mieux être près de vous, pour être l'animal de la situation. Ce soir je suis un Impala. Masculine antilope aux bois de lyre... Caresse, cravaches et couinements rougissants avancent en direction de votre grotte-placard... Diversion, inversion, immersion... E.

Dans le placard...

Dans l'intimité de mon placard...

Bas résille et cravache noire.

Cordes et gants de cuir.

M. et e.

Codes à décoder et à dépasser aussi.

Jeux de rôles dans le théâtre de nos fantasmes : qui tient la cravache aujourd'hui ? Souvenir cuisant de vos coups scandant les années écoulées pour mon dernier anniversaire. Je vous ai bien rendu la pareille !

Dans l'obscurité écarlate de mon placard, je vous attends nue et ligotée au pilori de mes désirs. Je ne peux pas vous voir, aveuglée par le foulard de soie noire qui barre mon visage. Je ne saurai que vous arrivez qu'en entendant grincer la porte et trembler sous vos pieds les carrelages de terre cuite.

Votre souffle chaud contre mon visage me fait frémir. Ma poitrine se soulève par saccades. J'aimerais sentir vos doigts effleurer ma peau, parcourir mon corps.

Doucement.

Lentement.

Comme si vous en mesuriez chaque centimètre, à la recherche d'un trésor caché.

Tout entier concentré dans l'extrémité de vos 5 doigts, tout entier dans la magie de ce contact qui me révèle à moi même.

Existence en pointillés, comme un résumé de moi-même que vos doigts pianotent doucement.

C'est cela qui compte : ces quelques notes qui habillent le silence, ces petits bouts de chair qui dansent dans le vide.

J'aime.

J'aime me laisser aller doucement.

Votre main se fait plus pressante, le contact se fait plus intime, plus présent.

Vos doigts me rassemblent, vos doigts me ressemblent.

Je reviens à moi, je reviens à vous. Je reviens au monde.

Sensations et émotions qui s'accordent, qui concordent, qui m'encordent.

Comme un puzzle que l'on reconstruit.

Plaisir plein et entier qui me remplit, me comble.

Vous êtes là et bien présent maintenant.

Je vous sens, je vous vois, je vous entend, je vous sais.

Là.

Avec moi.

Moment de partage et de rencontre. Etre là, ensemble, tous les deux.

Fusion complète, toujours brève, c'est sûr, mais magique et intense.

On reste toujours seuls, c'est sans doute vrai, mais parfois, nos solitudes se touchent et se mélangent.

Joli cadeau de la vie.

mardi 18 octobre 2005

Tango et Là verdir

Quelques pas...cordes de la guitare qui geignent , la suite agile arrive, autre scène, mouvement, léger flou forcément.

Le rouge épouse la résille.

Le talon taquine la cheville...

Gilda M. semble à terre, mais c'est un leurre.

Comme une M..angouste elle est tendue, prête à bondir.

Secrets blottis dans le tapis blanc de nos rêves infinis : de quel griMoireS surgirez-vous ?

( A SUIVRE...)

dimanche 16 octobre 2005

Tango !

Pour mon anniversaire j'ai reçu de M. une jolie paire de chaussettes rouges. Sublime accessoire pour un e. coquet. Nous les avions rêvées cet été lorsque dans la cour d'honneur nous avions vu une actrice de Jan Fabre vêtue de ce seul ornement. Sensualité totale. Désormais j'ai ma paire. M. esthète pourra s'en donner à coeur joie. Chorégraphie rougissante. Marier les couleurs des tomettes, des chaussettes et des demi-lunes qu'on fouette et refouette pour travailler la palette zébrée. Et e. comme un automate gémissant commence à danser entre les jambes de résille... Avant de rejoindre sa cour...pardon, son placard d'honneur...

jeudi 13 octobre 2005

Autel de la belle étoile

Un message d'amour ce soir. Tout simplement...regardez cette fleur qui s'élève au niveau des oliviers. Cherchons toujours les petits riens qui entourent le vide, c'est ça qui fait la beauté de la vie. Comme m'a dit Dr E., "la futilité c'est du sérieux". Ecoutons les voix et les voies de Dame Nature, à qui je baise les délicats orteils ce soir...

mercredi 12 octobre 2005

Roule hot

A l'heure où le pays entier vibre à l'unisson autour des pieds de ses héros du ballon rond, nous revenons aux territoires imaginaires de nos errances amoureuses. M. m'a fait une magnifique surprise ce week-end en me kid-nappant. Je pouvais voir le paysage jusqu'à Aquae Sextiae. La Sainte Victoire comme un écran de fantasmes crayeux. Cézanne découpe à la baguette nos rêves libérés. Notre halte rituelle au panthère market pour boire un café accompagné d'un ferrero cage d'hor. Puis M. me bande les yeux. Etrange impression, coton des sens qui me déconnecte complètement, j'entends à peine Joe Dassin chantonner "C'est la vie Lily" et "Katy cruel" Je me repère grâce aux rayons de soleil qui traversent le bandeau et s'invitent sur mon visage mi-anxieux mi-excité. Nous nous dirigeons vers le Nord-Ouest. Ce n'est donc pas la Camargue, je ne serai pas lâché au milieu des taureaux et des flamands rosses, ni pourchassé par une horde de guardianes féroces...Et oui désolé Léon, pas de e. vachette ! Crissement des pneux sur les graviers. On doit arriver devant un château ou une vieille demeure. Cela ressemble un peu à l'image que je me fais des débuts d'Histoire d'O ou de La Vénus à la Fourrure. Avec des acteurs années 50 façon polar. On mélange un peu tout quand on est privé de la vue. Je peux enfin ouvrir les yeux. Et là féerie ! Devant moi un authentique manège de chevaux en bois, et trois roulottes qui composent un magnifique camp nomade reconstitué. "La manouche" nous attend. Je m'ébroue, j'ai du mal à réaliser... Pour un peu j'improviserais une danse. L'intérieur me projette dans les années 30, grâce à une déco magique... Le poële Gaudin crépite. Je rentre d'une longue promenade à cheval. Nous sommes au pied des Alpilles. A quelques kilomètres de Saint-Paul-de-Mausole où Vincent a peint ses toiles les plus hallucinées...le paysage porte encore les stigmates de ses coups de couteau. Les oliviers noueux tordent leurs branches vers le ciel, les blés se couchent sous le fouet du Mistral. Je sens que ma nuit étoilée est proche... Je m'arrête pour le moment car je sens que je deviens trop lyrique et que j'abuse de la métaphore facile ! ( A SUIVRE ...)

lundi 10 octobre 2005

Soir de fête !!

Très cher, Ce soir est un soir très spécial : c'est votre anniversaire. Compte symbolique, grande occasion. Je m'adapte à la situation. La tenue est de circonstance : légère. Point de bougies sur le gâteau de chocolat noir : la cravache suffira bien pour faire le compte des années écoulées. Que chacun de vos gémissements, que chacun de vos cris soit un cri de joie pour célébrer ce grand événement. Je veux marquer de zébrures rouges cette soirée sur la chair blanche de vos fesses si sensibles : soyons fous, ne reculons devant rien, laissez-vous faire !!!! Je saurais bien par la suite apaiser vos brûlures empourprées, et détendre vos chairs meurtries... Joyeux anniversaire, très cher e., Je vous M.

Martinarès d'or, d'argent et de rubis...

Le Martinarès : Avec le temps les idées se sont éclaircies et le verdict est devenu assez évident... Le jury peut donc dévoiler ses lauréat(e)s puis publier le texte gagnant ( premier prix). Voici donc le Martinarès tant attendu du jeu des correspondances. Merci à tous les participants. Et bravo pour vos très belles contributions. Si vous le voulez bien nous recommencerons prochainement, avec sans doute quelques variantes dans les règles... Tout classement est forcément subjectif... Pour les récompenses et/ou punitions nous ne voudrions pas user d'un droit d'ingérence qui serait usurpé. A chacun d'en décider. Par exemple un week-end au AIE hôtel, un martinet flambant neuf, une jolie paire de bas, une bonne fessée, une privation de dessert.... 1) Martinet d'or : "ELLE" pour le texte "Amour, mon bel amour". 2) Grand prix du jury pour "méliemélo" pour le texte "Je cherche mes bas". 3) Prix d'interprétation masculine pour "exigeant" dans le texte '"Octobre rouge !" 4) Prix d'interprétation féminine pour "elle" dans le texte " Tu m'as prévenue, d'un ton..." 5) Prix "un certain regard" pour "Saïda" pour le texte "Mon amour" 6) Prix du plus beau scénario et des décors pour "lui" dans "C'était en cet octobre automnal les flamboiements rouges des érables déclinants..." 7) Prix de la composition musicale pour "méliemélo" pour "Elle est devant le clavecin." Merci à pomme amère, girard, kate et à ceux qui sans oser écrire ont peut-être imaginé des textes dans de jolis brouillons éphémères. Le texte de la gagnante que nous félicitons pour son imagination pourpre et son style flamboyant : "Amour, mon bel amour,La nuit s’impatiente dans cette attente que Vous avez voulue m’infliger, par jeu, par mesure de rétorsion aussi. Les minutes s’égrènent sur ma peau comme une torture, comme un frôlement agaçant de coléoptère … j’ai encore oublié quelque chose, un détail de rien avant de vous rejoindre : refermer mon collier autour de mon cou. Dans mon empressement, je l’ai oublié au fond de mon sac, tout enroulé sur lui-même, comme mon désir pour Vous.Votre punition est tombée, sévère. Et me voilà devant mon cahier - mon cahier de soumise-, privé de votre présence, le bas du corps dévêtu, ouverte, telle que Vous m’avez voulue, n’osant encore soulever la couverture rouge pour y consigner ce même rouge qui orne mes rotondités, ce pourpre que j’y ai apposé, sous votre injonction, à l’aide de ma brosse à cheveux -qui avait eu la malheureuse (mais vaillante) idée de traîner sur la coiffeuse.A votre demande, ma main recueille le témoignage de mon émotion, dans la moiteur odorante de mon intimité, rendue chaude et moelleuse par les coups de brosse, aussi tendre et vaporeuse qu’une patate douce cuite à point,… prête à être dévorée. Je dois laisser cette empreinte de mon plaisir sur la page du cahier. Et vous décrire par le menu mes sensations.Le menu…, mais c’est moi ! Mangez-moi. Tant pis, si vous trouvez que je bâcle le travail, si vous me fustigez d’un « hors sujet ! », si votre martinet me menace de représailles puisque je ne sais vous obéir assez vite. Tant pis ?..... Tant mieux ! Je persévère dans mon insoumission.Je suis nymphe. Métamorphosez-moi !J’entends les lanières du martinet bruisser dans l’air comme des élytres.Vous avez sorti l’objet magique de son étui.Je déploie mes ailes.Je viens à Vous…amour-heureusement ! "

avant-première et liens

Les résultats sont imminents...patience...suspense. M. va rentrer et alors nous publierons après une dernière relecture. Et que fait e. -souris pendant que M.-féline travaille ? Il travaille, danse, et surfe... Deux liens : Le premier en clin d'oeil à ce magnifique week-end avec la découverte de lieux de rêve dont ce jardin aux herbes magiques, spirituelles, aphrodisiaques...cliquez ici pour un vogage très sensuel. Et un autre clin d'oeil plus coquin, en hommage aux différents défilés : idéal à porter pour les M. ou les e. sous leurs longs manteaux d'hiver. A découvrir ici J'ai un faible pour Calamity, drôle et provocante aux couleurs de l'avant et de l'après... J'adore faire des "ici" comme aurora, nous sommes très fiers de la découverte de cette nouvelle fonctionnalité avec M. ! "Ca le fait" !

dimanche 9 octobre 2005

Dans la roulotte de la cartomancienne...

Nous sommes trop fatigués pour raconter tout ce que nous avons vécu ce week-end mais la photo parle d'elle-même...

De quoi alimenter notre chronique sur les hôtels, peut-être devrons nous passer à cinq cravaches...et également continuer nos récits et scenarii sévèrement enchantés.

A demain pour la suite de nos aventures manouches et la publication des résultats (...)

AIE AIE suite

En attendant d'autres lieux, le lien vers le "AIE hôtel", à la demande de "lui"...c'est "elle" qui en a de la chance ! Chers amis pourpres cliquez donc ici...

mercredi 5 octobre 2005

Relais et donjons, de 1 à 4 cravaches...

Début d'une série consacrée aux hôtels...un guide du foutard bdsm ou pas.

Ces lieux que nous visitons, où nous passons, où nous jouons, où nous nous aimons, que nous quittons, où nous revenons, que nous aimerions découvrir...sont multiples et nous voulons leur rendre hommage. Campagnards, urbains, contemporains, délicieusement rétros ils accueillent nos folies et bercent notre repos. Pour rester dans l'interactivité vous pouvez bien sûr faire partager vos coups de coeur ou de pied, proposer vos dernières découvertes, raconter vos expériences plus ou moins "olé-olé" ou "fessé-fessé"...

Notre but n'est pas ici de faire de la publicité, nous ne sommes pas commandités par un tour-opérator. Les hôtels cités s'inspirent de lieux réels dont nous modifions les noms, et dont nous donnons une localisation approximative. Les plus astucieux devineront.

1) Le AÏe Hôtel Situé dans une grande ville du sud de la France, cet hôtel cher à e. qui en a fait le cadre d'un fantasme haut en couleurs, promet à ceux qui s'y embarquent un voyage dans le temps. Ami(e)s de Jules Verne et de Wong Kar Waï, vous apprécierez le cuir de ses fauteuils-valises, le beat de sa musique électro, les projections vidéo et les cloisons de bois ajouré auxquelles on rêve d'accrocher une paire de menottes...

La nourriture du bar resto est originale, bien qu'évoquant davantage "Soleil vert" que le festin rouge... La terrasse qui surplombe les toits chers à Romain Gary offre une piscine sans doute très agréable en été et un décor de plantes exotiques magnifié par e. dans son message "rouge SF"... Quant aux chambres, nous ne les avons pas encore visitées, mais leur description sur le site de l'hôtel nous donne envie d'aller y faire un tour prochainement. Nous promettons de ne pas oublier de mettre dans notre valise, cravache-laser, combi de vinyle et appareil photo...

notre première appréciation : 4 cravaches.

M. et e.

lundi 3 octobre 2005

peaux-rouges

La série "rouge" continue...

Le jeu aussi, toujours sous la férule de M. qui préside le jury, en tant que spécialiste des correspondances...et en tant que modèle.

Déjà 16 messages, c'est très encourageant. Nous avions fixé la date de clôture au 15 octobre, nous l'avançons au 10 octobre. Pour donner un peu de suspense et accélérer le concours...

A vos plumes donc, surtout si demain vous restez à la maison. Nous n'oublierons pas nos banderoles de cuir ou de dentelle...

M. et e.

dimanche 2 octobre 2005

suites rouges

Ce rouge s'est incarné. En un bel incarnat d'abord, puis tournant au grenat dans le feu de la correction. Ce feu qui permet de passer des portes, d'explorer d'autres paysages. Fureur de l'instant, poésie des sens, du dépaysement. Combat du quotidien. Oui. Bataille aussi et ses mots incandescents. Grenades entrouvertes. Des pépins de douleur partout qui explosent sur le tapis blanc. Vous avez secoué le coco du cocotier. Sans aller trop loin. Pour conserver de la marge, des marges, des marches... Hier soir, le temps d'une cinquantaine de mouvements dans la valse de la baguette noire... La cravache a dirigé mes mots. Elle a inventé une nouvelle langue que je commence tout juste à apprendre. Elle m'entraîne aux orties urticantes. Aux rituels à venir du Aï hôtel. Elle me laisse quelques marques qui durent le temps d'une nuit, provoquent une émotion devant la glace du matin. Impossible de les mettre en image aujourd'hui. Le serveur refuse d'ailleurs le bambou que j'avais au départ élu... Ou au contraire il est trop évident de créer des images. Elle sont là, elles se voient au-delà de l'absence d'illustration. Elles se superposent aux mots. Forêt obscure qu'il faut traverser. Pour renaître. Légère sensation, comme un picotement, une très légère douleur qui est aussi le bonheur d'une mémoire fessée, un éveil de l'épiderme qui fait que vous êtes encore là, malgré la provisoire absence physique. Vous êtes dans ma peau, littéralement. Je rêve après d'autres fustigations de bains de tisanes au thym ou au jus de bouleau pour soigner mes demi-lunes... Et dire qu'adolescent, je me moquais des recettes de tante Rika Z... Traces d'amour qui demandent à revenir. Qui appellent aussi des caresses. Des baisers, des lèvres rouges qui se posent sur ma chair apaisée. Et puis un autre rouge suprême qui s'abat, surprenant, cruel dans l'instant, aimant dans l'infini. Des baguettes sculptées, des canes aux motifs canailles, des fouets aux lanières de Méduse. Le rouge d'autres mains vous obéissant, par vous dirigées, contrôlant la scène du haut de votre trône. Des m. commandées par M. dans notre hôtel, notre pension, notre domaine. Dans notre Arène. Et vous Impérarice levant finalement le doigt en signe de clémence. Dans notre Montagne également. Nos champs de cuir et de lavande. Quand nous franchirons aussi une porte du travail. Fantasmes que tout cela bien sûr. Et pourquoi pas ? A chacun sa bergerie, à chacun ses fromages. Je les aime forts et odorant... Une grande maison. Où on pourra peindre aussi. Avec de rouges palettes. Pour la vigilance, pas de souci je crois. En alerte je suis, chantonnant dans la rue, préparant le repas, travaillant dans l'atelier-placard... Comme Dante, trente-cinq bientôt, au "mezzo" de la vie. J'ai ma Béatrice. Béatrice et mes cicatrices, nos cicatrices. Béatrice, donnez-moi la main. C'est vous. M. que j'aime. J'ai des tas d'images dans ma tête. Je les envoie sur le message, vous ne voyez pas toutes ces images tellement visibles... Octobre... Palais d'automne à conquérir. Toujours. Votre e. d'atelier... ... qui s'arrête pour ne pas être trop dépendant de cette belle toile de dentelle noire, de ces mots-lutins qui me relient à vous, des ces messages que je dépose à vos pieds et que j'offre à tous nos lecteurs que je salue et remercie de leur fidélité. Ca pique toujours. C'est Délicieux. En espérant que mes travaux d'écriture provoqueront de nombreuses réactions, un feu d'artifice, de ces posts ou messages que vous aimez tant découvrir...